Jacques Molénat, qui vit et travaille à Montpellier, vient de nous livrer son dernier ouvrage : « Voyage indiscret chez les Francs-Maçons du Midi ». Un milieu que cet ancien journaliste connaît bien. Il y a consacré en effet de nombreuses enquêtes, notamment dans l’Express. Ce dernier opus les rassemble, après quelques nécessaires rectifications, tout en élargissement la perspective à la Provence, la Côte d’Azur et à la Corse.
Bernard Lecomte note dans son blog qu’aux Etats-Unis, sur les 3.143 comtés qui composent le territoire, plus de 2.000 n’ont plus de quotidien local, et 200 n’ont plus de journaux du tout ! Ailleurs, les organes de presse qui n’ont pas encore fermé n’ont plus les moyens de couvrir la vie politique ou intellectuelle : toute la pub est partie sur internet !
Il y a des jours où l’envie me prend d’envoyer à mes élus régionaux aux manettes de l’Occitanie une bien belle et bien grosse tarte aux pignons sur la tête (symbolique, j’entends). Comme en ce moment où madame Delga s’exprime sur les réseaux sociaux et dans la presse régionale pour m’exhorter – « citoyennes et citoyens », dit-elle – » à participer, par un vote – « citoyen aussi », évidemment ! –, à sa« grande cause régionale 2018 » : notre alimentation.
Samedi, nous recevions à Radio Barques Édouard Rocher, le maire radical de Coursan, (en même temps de gauche et de droite, depuis la fusion du PRG et des radicaux valoisiens), évidemment candidat à sa succession (il est jeune, entend s’inscrire dans la durée, et ambitieux – ce qui, dans mon esprit en tout cas, n’a rien de péjoratif pour peu que ce désir soit au service d’un projet). L’occasion pour moi d’insister sur un point que je ne manquerai pas de soulever samedi prochain – Didier Mouly, le maire de Narbonne étant notre prochain invité – : les rapports entre élections municipales et élections à la Communauté d’agglomération et, conséquemment, ceux devant prévaloir entre la commune centre : Narbonne et ses plus ou moins proches voisines.
Hier, comme chaque année à Toussaint, nous sommes allés au cimetière de Peyriac-de-Mer nous recueillir quelques instants sur la tombe de la grand-mère paternelle de Simone. Un beau soleil réchauffait l’atmosphère humide du lieu. Nous étions seuls, ou presque. Une voix forte cependant brisait l’apaisant silence de cet espace à part.