Propos recueillis dans « Le Figaro » du jeudi 7 décembre par Vincent Trémolet De Villers. Extraits :
La mort de Johnny Hallyday a déclenché une très forte émotion collective. Comment expliquer une telle popularité ? Est-il devenu une mythologie nationale ?
Jean-Pierre LE GOFF. – Oui, sans nul doute, et il y a plusieurs raisons à cela. Cette mythologie combine une forte nostalgie pour les années de sa folle jeunesse pour une partie de la population mais aussi pour la France d’avant la crise, celle des années 1960 et de la dynamique des Trente Glorieuses, à laquelle s’ajoute l’image du rockeur, perpétuel rebelle, qui est devenu l’un des traits marquants de la culture des sociétés démocratiques. Johnny Hallyday est l’incarnation nationale d’une culture rock qui transcende les âges et les catégories sociales. En ce sens, on pourrait dire qu’il est un facteur d’unité nationale, que l’on apprécie ou non ses interprétations. Il n’en a pas toujours été ainsi. Quand Johnny Hallyday est apparu sur scène à la fin des années 1950 et au début des années 1960, il a suscité critiques et indignation d’une partie de la population, des journalistes et des intellectuels…
Signé le 6 juillet 2017 le Pacte État-métropoles marque un tournant dans la réforme territoriale en reconnaissant aux métropoles un rôle de moteurs de croissance qui engage leur responsabilité vis-à-vis des territoires avoisinants, d’une part, tout en affirmant la volonté de l’État de favoriser les coopérations entre les territoires dans une « logique d’alliance » et de renforcement mutuel, d’autre part. En regard de ces deux objectifs, dans une note d’analyse très fouillée, Cécile Altaber et Boris Le Hir, pose donc la double question de la capacité des métropoles à se développer et à faire rayonner leur dynamisme sur les territoires voisins.
LGV actus ! La tendance qui semble se dessiner à la Commission d’orientation des infrastructures*, qui devrait rendre ses conclusions au gouvernement le 25 Janvier, concernant le Sud Ouest est d’écarter la ligne à grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse.
Pied de nez à deux mains. Illustration de l’artiste danois Vilhelm Pedersen (xixe siècle).
L’on se moque injustement de François Hollande pour avoir remporté le grand prix 2017 de l’humour politique. Que certaines de ses «pensées» appartiennent désormais au patrimoine immatériel et comique français, nul ne saurait en effet le contester.
Le Monde a révélé, mercredi 15 novembre, un texte « secret » visant à réformer le ministère de la culture. Un document passionnant. Inédit, audacieux ! problématique. Pour la première fois, ce ministère ose l’introspection à vif : mettre à plat ses missions, chercher à mieux dépenser l’argent public.