La « Une » de couverture et deux pages sur les politiques de sauvegarde et de promotion des centres-villes dotés d’un patrimoine historique remarquable, dans l’Indépendant du jour. Le prétexte : la biennale du patrimoine urbain mercredi dernier, à Carcassonne , avec au programme « la reconquête des centralités ».
Tout a été dit, ou presque, pendant sa campagne et après, sur la grossièreté, la vulgarité, et certains des propos ignominieux de celui qui est aujourd’hui le président de la première puissance mondiale. Inutile donc d’en rajouter ici. Les médias et les réseaux sociaux français, pour la majorité d’entre eux, encore sous le choc, ne cessent de nous le répéter : ce président n’est pas un Père Noël, mais une « ordure », et ses électeurs sont de « pauvres cons ». Point !
Ce texte paru dans l’édition abonnés de la Matinale du Monde d’hier :
Les institutions, comme la presse, les universités, les syndicats, qui pesaient sur l’opinion, n’exercent plus la même autorité aux Etats-Unis. Leur perte de prestige a préparé la victoire de Donald Trump.
Hier après-midi,une longue et forte délégation d’élus de la Région « Occitanie » était reçue par la directrice de cabinet de madame Royal. Sous la houlette deCarole Delga, présidente de la Région, suivaient Georges Méric, le président du conseil départemental de la Haute-Garonne, le député Kader Arif, le sénateur Alain Chatillon, les maires de Ramonville et Auzeville et le premier vice-président du département de l’Aude, Hervé Baro, notamment…
Curieux quand même ces députés de la majorité présidentielle qui dressent des bilans de leur mandature que pourrait présenter un maire, un président d’Agglomération, un responsable viticole, un vice-président de la Région, un inspecteur d’académie… ou un responsable d’une association de développement local. Que je sache, le seul bilan dont ils sont comptables devant leurs électeurs est celui de la majorité à laquelle ils appartiennent, des lois qu’ils ont votées ; et des résultats du gouvernement qu’ils soutiennent au regard des engagements et propositions défendus devant les électeurs qui les ont portés à l’Assemblée ; et au pouvoir. Un ou une députée n’a pas, en effet, de mandat impératif, il représente la « volonté nationale », la « Nation toute entière » et non celle d’un territoire déterminé. Une des raisons, entre autres, pour lesquelles n’est pas exigé, pour candidater à cette élection, de payer ses impôts dans une commune de la circonscription convoitée… Bref ! le qualificatif de« proximité », toujours revendiquéà la veille du renouvellement de leur mandat n’est en réalité qu’un moyen de sauver les apparences. Outre que plus personne ne peut plus ne pas être « normal », de « proximité », à « l’écoute », « réactif », « communicant », et que sais-je encore, pour se « situer dans la modernité » (sic), nos députés en usent surtout comme un leurre. En détournant le regard des électeurs vers des actions dont la réalisation ne dépend en aucun cas de leur pouvoir d’élu, ils tentent ainsid’échapper à leur jugement proprement politique : sur leur parti et leur majorité. Le seul qui compte ! J’écarte volontairement celui – de jugement – que chacun peut émettre sur la personne, sa personnalité, son caractère… son profil, et qui, parfois, se révèle plus déterminant que tout le reste. Lapolitique, et c’est heureux, est aussi une activité, une profession, où l’affectif et le sensible jouent un très grand rôle dans la représentation que l’on se fait de ses principaux acteurs.
Note: Je me permets de faire observer au rédacteur de l’article concernant madame Fabre dans l’Indépendant de ce jour, que cette élue ne l’est pas au « parlement » (avec un petit p), mais à l’Assemblée Nationale. Le Parlement, en France, est la réunion des deux Chambres:le Sénat et l’Assemblée Nationale.
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