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Le Père Noël snobe Narbonne.

   

 

Si j’en juge par les titres du Midi Libre  du 23.12.11, le Père Noël snobe Narbonne : « C’est le sixième braquage du mois dans la ville » ; « Ces locataires qui ne  se sentent pas en sécurité » ; « La Comurex, filiale d’Areva, condamnée à payer 60.000 euros pour pollution des eaux » ; « L’usine d’huile de palme prend l’eau à Port la Nouvelle » ; « Jean Fabre rend la présidence de l’Office », en pleine crise, à… Jacques Bascou, qui, pour ceux qui l’ignoreraient encore, conserve toujours ses mandats de maire de Narbonne, député, président du Grand Narbonne… et  qui honore des précédents son tout nouveau statut de président du Comité départemental de soutien à François Hollande, tout en étant membre du conseil politique qui se réunit – pour l’instant – tous les quinze jours autour de François Hollande et Martine Aubry, nous précise l’Indépendant ( !!! ). Ouf ! Etrange situation, tout de même, avec, d’un côté, une série de faits particulièrement préjudiciables à la société narbonnaise, et, de l’autre, une extrême concentration des pouvoirs entre les mains d’un seul homme. Quelle leçon en tirer, sinon que le Père Noël a été généreux pour Jacques et ingrat pour ses administrés… Nous étions prévenus: Cap au pôle Nord du 4 décembre au 2 janvier 2011(!!!) nous précise l’affiche. Comme une invite à la recherche du temps perdu… Bonnes fêtes !

Des drapeaux monuments historiques!

Patrick Dhainaut présente les drapeaux, lunellois, mais aussi montpelliérains et lodévois.

Le directeur régional des affaires culturelles de la région Languedoc-Roussillon, Didier Dechamps, a signé un courrier officiel, le 9 novembre dernier, qui classe aux monuments historiques (!!!), quatre drapeaux, bannières syndicales remontant au début du XXe siècle et appartenant à la CGT du Pays de Lunel. Après la tauromachie, pratiquée aussi en ses terres, et qui se trouve, elle, déjà inscrite au patrimoine immatériel français, ne reste plus, désormais, qu’à décerner, à titre posthume, et à Georges Frêche, le prix Nobel de la paix. Comme disait l’autre : « Nous vivons une époque moderne ! »

Bourquin…Chut!…

M. Bourquin, comparaissait, devant le tribunal correctionnel de Bordeaux, avec trois autres personnes, pour des faits remontant à 1999. Il était soupçonné d’avoir influencé la décision du conseil général des Pyrénées-Orientales, dont il était le président à l’époque, en faveur de la société « Synthèse », appartenant à l’un de ses proches, pour l’obtention du marché de la communication de l’institution. Le délibéré sera prononcé en Janvier, le procureur requérant deux mois de prison, sans s’opposer à un éventuel sursis. Entre temps, le même vient d’obtenir de la direction du PS une super-dérogation à ses principes (une de plus !) qui lui permet de cumuler ses mandats de sénateur et de président du conseil régional. Le  prix de ce cadeau semblant être le lâchage de Robert Navarro, englué dans une pizza-connexion héraultaise à l’odeur plus que douteuse. Et comme si cela n’était pas suffisant à son bonheur et à notre colère, en homme sincère et probe, nous disent ses amis, il conserve son bureau de prestige à l’hôtel du département où il préside une assemblée départementale bis. Un bureau signé Knoll, acheté dans l’Aude pour la modeste somme de 35 000 euros… De  tout cela, la presse régionale en ignore l’existence ; elle feint de l’ignorer, bien entendu. En pleine restructuration et confrontée à de lourdes difficultés financière, serait elle à ce point dépendante de la manne que représentent les budgets de communications de ces collectivités territoriales ? Au point de cacher à ses lecteurs des faits et des pratiques moralement et financièrement insupportables ? En cette période, où on attend de tous un sursaut civique pour redresser nos finances publiques, espérons de ceux dont le métier est d’informer qu’ils s’attaquent enfin à ce genre de dérives politiciennes; que je n’ose plus qualifier, tant elles me causent d’accablement…