« Changer le système », c’était dans les années 70. « Changer la vie », c’était dans les années 80. Aujourd’hui, Martine Aubry nous dit, en demandant aux socialistes de se mettre au travail, qu’il faut « repenser un autre modèle que ce modèle libéral qui s’est cru le maître du monde ». Et qu’en 2012, elle proposera aux français de le changer, lui aussi. La vie, après 1981, ayant continué son cours sans que la gauche la change, si elle revenait au pouvoir en 2012, le modèle économique et social ne changerait évidemment pas plus. Il n’existe pas de modèle alternatif au modèle capitaliste-libéral et le rôle de la gauche et du PS est de le réguler et de lutter contre les inégalités qu’il génère. C’est sa vocation. Affirmer le changer, c’est prendre les électeurs pour des… imbéciles. C’est mentir en toute connaissance de cause, sauf à s’allier avec Besancenot et aller dans le mur. C’est tout autant faire preuve d’autisme, les français, d’après les sondages, considérant que la gauche ne ferait pas mieux que la droite si elle revenait au pouvoir. Ce n’est donc pas avec des discours totalement décalés de ses pratiques que le PS va retrouver un peu de crédibilité. Il est encore temps de se mettre sérieusement au travail, Martine !Enfin…
C’est en lisant le bel article de Patrick Kéchichian, dans la Croix , consacré au dernier livre d’Eric Chevillard « Choir », que j’ai découvert le site de cet auteur. Tous les jours, il nous livre, au rythme de trois phrases, des notations d’une rigueur toute pascalienne. L’humour en plus. Non point pour nous distraire, mais pour, au contraire, exalter les us et coutumes, les rêves et cauchemards des habitants d’une île-monde qui se trouve partout et nulle part. Des petites fictions, souvent des aphorismes, qui nous donnent un sentiment de réalité que ne parvient pas à nous donner la prose dite réaliste.« On blâme la servilité du chien. Mais le roi ne sera pas même reconnu du sien s’il ne lui sert sa pâtée en personne. »lisais je, hier matin, après avoir survolé, les lèvres pincées, un nouvel article de la presse locale relatant « l’inauguration », par le glorieux des glorieux régionaux, d’une de ses maisons régionales.Deux phrases qui nous jettent dans les eaux glauques du pouvoir et de la puissance hors desquelles nous ne pouvons malheureusement bondir. Sinon par la seule force de notre pensée et au risque d’y brûler nos propres raisons d’espérer… Ce qui n’est pas le plus inquiétant.
Tous les matins ou presque, S. Guillon, sur une radio du service public,offense, et de quelle manière, tous les pouvoirs et principalement celui du Président de la République.Ses employeurs n’échappent pas non plus à ses griffes.C’est sa manière à lui de proclamer son inconditionnelle liberté tout en rêvant de se faire « panthéoniser », si les » valets » de ce « régime oppresseur » avaient le bon goût de le virer. Cette violence là, assez hypocrite, est admise et fêtée tous les jours sur l’ensemble des réseaux dits sociaux ( Facebook, Twitter…), notamment. Mais dans la ville et la région où j’écris, de temps à autre, ce genre de chronique, comme celle qui me vient sous la main, dans l’espoir de faire sourire ou réfléchir en mettant en exergue certains traits de mes contemporains locaux, les « égratigner » semble relever de la « diffamation ». Bigre! C’est ainsi que, relevant chez une « personnalité » narbonnaise une « pensée », sinon unique, du moins commune à la ville et à certains organes de presse, cela m’a été dit.Comme me le faisait remarquer un de mes lecteurs: » Aujourd’hui on peut rire de tout mais pas avec n’importe qui » . J’ajouterai : » et pas n’importe où « . Au point d’en conclure, peut-être exagérément, qu’une certaine forme de bien-pensance entretenue quotidiennement par le silence et le « cirage de pompes » des journaux locaux à l’égard des « pouvoirs en place » ( et quelque soit leurs couleurs, encore que…), instille, dans des esprits de ce fait peu ouverts à la « critique », un sentiment de persécution quasi réflexe à la moindre observation iconoclaste. Une forme d’esprit peu propice à une discussion » publique « , fut elle » enlevée » ( et sous la seule condition de l’être sansméchanceté. ) Ce qui me conforte dans l’idée de continuer à relever, chaque fois que l’occasion m’en sera donnée, ce genre de tartufferie provinciale.
Nous ne ferons pas de commentaires particuliers sur l’attribution par l’Europe d’une subvention de 5 millions d’euros aux deux agglomérations de Narbonne et de Béziersà la condition de mettre enœuvre un projet urbain intégré, d’élaborer une stratégie commune et de construire un dispositif de gouvernance et de pilotage à l’échelle du territoire concerné. Rappelons seulement que ce territoire, cette stratégie et ce dispositif de gouvernance expérimental et modeste existaient depuis 1999. Que, pendant la campagne des régionales qui a précédé l’accession de Georges Frêche au pouvoir, son futur vice président, Eric Andrieu, déclarait que ce territoire (le Triangle d’Oc) n’était pas « pertinent ». Qu’en cours de mandat, il le redevenait sur le fondement d’analyses et de textes que j’avais en son temps produits, pour gagner un angle et devenir un « carré régional stratégique » ! Que cela prouve, encore une fois, qu’il y a des réalités que le « politique » ne peut ignorer au prétexte qu’elles auraient été diagnostiqué et prises en compte par le « parti d’en face », et qu’il n’y a rien d’offensant pour l’intelligence à l’admettre. Que les présidents de Région et de Communautés d’agglomérations passent au gré des alternances, mais que le fond des stratégies et des programmes établis avec leurs équipes techniques restent. Et que, de cet « écart » entre le « dit » et le« fait », résulte une opinion « citoyenne » qui ne fait plus confiance (près de 65% selon les derniers sondages) à la gauche comme à la droite pour résoudre les problèmes auxquels se trouve confronté notre pays. Cela dit, revenons à nos affaires régionales et réjouissons nous de cette reconnaissance tardive (et désormais bien établie dans les cerveaux politiques rouges et bleus) de ce Triangle d’Oc pour lequel j’ai, un temps, pas mal œuvré…
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