Des « corbeaux », des amis et des hommes !

       

Notes :

1) Affaire » de Rugy. Vérifié dans ma vie professionnelle : on n’a pas d’amis en politique. Conséquemment la sagesse commande de ne jamais inviter à déjeuner ceux qui prétendent ou disent l’être. Le lendemain seront savamment colportés (et entendus) médisances, ragots, mesquineries, rosseries, vilenies etc… L’envie, la jalousie, le désir de nuire et sa jouissance, la trahison sont au cœur des hommes… Et dans une époque comme la nôtre, où elles représentent, de surcroît, une vérirable valeur marchande, ces « passions tristes » prennent la forme « d’informations » justifiées par une demande sociale insatiable et délétère de transparence démocratique… L’espèce « corbeaux » envahit l’espace public…

2) Toujours sur cette « affaire », cette remarque fort juste de Maxime Tandonnet, dans son blog. « Une certitude également : au moins les deux tiers des hauts responsables de ce pays, publics, privés, politiques ou non politiques, sont susceptibles de faire l’objet de reproches analogues en fouillant dans leur vie privée. Ils sont les cibles potentielles d’une opération de déstabilisation générale. Nous assistons au triomphe d’une République des taupes, des boites aux lettres, des corbeaux, de la délation et des lynchages publics ou meurtres rituels…nous sommes assis sur un baril de poudre. » (M. Tandonnet). Remarque elle aussi vérifiée tout au long de ma vie professionnelle.

3) Sur un autre registre, cette observation enfin de mon ami Gil Jouanard ((Avignon, ce 8 juillet 2019) : « Le pire qu’il puisse arriver, sur Facebook (sur l’ensemble des réseaux sociaux ; c’est moi qui souligne), lorsque l’on propose à l’écoute une musique que l’on souhaite faire entendre et, le cas échéant, découvrir, c’est que ceux des esprits qui sont friands de contradiction (ou d’affirmation de leur différence vis-à-vis de vous, ou de leur plus de subtilité, de connaissance et de goût) vous fassent observer qu’ils connaissent, de l’œuvre, une bien meilleure interprétation que celle que, mélomane de seconde catégorie, vous avez (souvent au hasard) mise en exergue. Ils vous feront observer, au passage, la grande supériorité d’Andreas Scholl sur Alfred Deller par exemple, ou celle d’Alfred Brendel sur Martha Argerich !). Ce n’est pas très grave et peut, le cas échéant, engendrer des échanges comparatistes fort instructifs !

En revanche, la moindre idée ou impression soumise à la cantonade peut vous valoir des commentaires qui, dépassant (souvent à propos d’un détail très subalterne) les limites de la courtoisie, dégénèrent à l’occasion en pugilat verbal fort étranger aux règles implicites de la discussion et du débat. Cela peut aller de la violence jusqu’au sarcasme.

On en peut certes rire, et accepter de bon cœur d’y perdre beaucoup de temps ; mais cela peut aussi lasser et, si la fréquence et la dose sont excessives, vous casser le moral ou vous échauffer la bile. Car la question n’est plus, à ce moment, de comparer ou d’argumenter, mais d’exacerber un esprit de contradiction et de dépréciation de l’autre qui  s’en vient flirter avec les confins de la caractérologie clinique.

C’est à se demander si certains d’entre nous ne sont pas, avant tout, des forcenés de l’inscription en faux systématique et du chipotage qu’ils confondent avec de l’exigence ou avec de l’expertise.

Et encore ne parlerai-je pas de ceux qui vous répudieront de leur cercle d’amis virtuels sous prétexte que vous accorderez crédit à tel ou tel  professionnel de la politique, plutôt qu’à tel ou tel autre, tout aussi professionnel dudit exercice public (ou, bien pis à leurs yeux, que vous n’abonderez pas dans le sens de l’aversion qu’ils se plaisent à manifester à jets continu envers tel idéologue ou tel « élu du peuple » sorti vainqueur, bien sûr illégitimement, de la roulette électorale). »

 

Je ne mange jamais de homard, mais fume parfois un bon « puro » !

           

En attendant la nomination de monsieur Edwy Plenel à la tête du ministère de La Vertu Publique, il serait judicieux de ne plus en nommer d’autres, comme certains en exercice, en remerciement d’allégeance politique ou à des responsabilités qui manifestement les dépassent. J’ajoute qu’un peu plus de mesure et de modestie, pour ceux actuellement en poste, dans l’exercice de leurs fonctions (même si, j’en conviens, le homard n’est plus désormais réservé à la haute bourgeoisie), rendrait le climat (il fait très chaud) politique un plus supportable (J’avoue – je sais c’est mal ! – goûter un bon « puro », le soir sur ma terrasse, et ne dirai rien du verre et de son contenu à portée de main : on ne me le pardonnerai pas)?

Cela dit (je précise que je ne suis pas payé par mon ami Louis Privat, le patron des lieux), mais, « Aux Grands Buffets », à Narbonne, avec 35€, le homard y est excellent, avec un foie gras et des fromages qui le sont tout autant, desserts compris ??

Municipales2020 à Narbonne : Garbay Sainte Cluque : drôle de paire !

 

   

Je mettais mon dernier billet en ligne – hier soir très tard – que le service abonnement de l’Indépendant me signalait la parution de l’édition du lendemain avec cette  énigmatique – et ambigüe – accroche en page d’ouverture – si je puis dire – : « Une paire Garbay Sainte-Cluque ? ». Le qualificatif manquant – pour la paire – je suis donc allé voir dans la boutique du nouvelliste de garde ce qui m’était vendu là nuitamment.

Municipales2020 à Narbonne : la REM entre dans la danse et le siècle (!)

   

   

Fin de l’insupportable attente. Sur la Place du Forum  (évidemment !) le voile a été enfin levé sur cet énigmatique code romain XXI placardé par les « marcheurs locaux » sur leurs pages Facebook, notamment, lors d’une cérémonie initiatique où les officiants étaient rassemblés sous la croix archiépiscopale du lieu, autour de David Granel –– qui sera, comme je l’ai annoncé ici même depuis plusieurs jours la tête de liste de la REM aux prochaines municipales.

La petite carte postale estivale, et très codée, de Guillaume Héras, le V.P du Grand Narbonne…

   

Monsieur Daraud sera donc la tête de liste du Rassemblement Bleu Marine à Narbonne, lors des prochaines élections municipales. Comme dirait mon voisin, fin psychologue : « il a une bonne bouille, on dirait un représentant de commerce du genre à fourguer des parapluies sans manches à Aurillac. » Une impression que ses costumes d’employés de préfecture, bleu, mais pâle, et ses cravates, dans le même ton, suscitent tout en donnant au personnage des airs de pasteur   évangéliste américain.

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