Ce désir de paraître vivre ailleurs que dans une ville de province…

 

À Recanati, l’immeuble Léopardi @ T.Jamard. Cliquer sur l’image pour rejoindre l’auteur de ce cliché sur son blog…

     

« Plus généralement, le désir d’être ce que nous ne sommes pas a pour conséquence de tout gâcher dans le monde : c’est cela qui rend insupportables  tant de gens qui par ailleurs ont tout pour ce faire aimer.

Ces impitoyables « touristes » qui ne veulent plus entendre le son des cloches et le chant des cigales…

Il y a quelques semaines, en Lozère, les locataires d’un gîte demandaient que l’on cessât de faire sonner les cloches de l’église, dès 7 heures du matin. Demain, ils réclameront des insecticides pour supprimer le « crac crac » des cigales. Trop tôt et trop de bruits pour ces urbains désireux d’une campagne de cartes postales, sans odeurs et sans chants.

Ne plus vouloir porter la forme entière de l’humaine condition…

       

Si j’en crois Montaigne, chaque homme porte la forme entière de l’humaine condition. Ainsi la rédaction de ce billet me ferait connaître les mêmes angoisses qu’un Guillaume Musso et m’instruirait sur la création littéraire, quand le ramassage quotidien de canettes de bière ou de coca devant ma porte m’informe lui, sans aucun doute, sur les sentiments éprouvés par les employés du service propreté de la Ville à l’égard de leurs concitoyens –  le con donnant sa vérité à ce vocable sans substance ;

Histoire de Géo : Madame Delga et monsieur Saurel « se chauffent » sur les ondes…

   

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En pleine semaine d’un mois d’août caniculaire, madame Delga et monsieur Saurel se chauffaient sur les ondes, tandis que le pékin moyen, résident permanent ou pas de cette région au nom exotique, faisait trempette dans ses eaux ou vivait planqué comme une taupe. L’objet de cette estivale algarade ?

Il faut avoir lu beaucoup de livres pour savoir ceux qui en valent la peine…

   

     

C’est le rituel de tous mes matins, avant toutes choses et parfois même avant ma première tasse de café : prendre un ou deux livres du « premier rayon » de ma bibliothèque et lire au hasard quelques pages. De Valéry Larbaud, je suis ainsi allé jusqu’au terme de la première histoire de ses « Enfantines » : Rose Lourdin. Une prose simple, légère, limpide, émouvante… Du grand art !