Dès demain, la dynamique de la campagne présidentielle va prendre un nouveau tour. Benoît Hamon devra d’abord rassembler ce qui ne peut pas l’être, ou de façon formelle. Les soutiens de Valls, et lui-même le premier, ne feront évidemment pas campagne pour Hamon. Le clivage politique et idéologique est trop profond. Les frondeurs, minoritaires à l’Assemblée, voulaient cette primaire pour abattre Hollande et Valls. C’est fait !
Ce matin, dans l’Indépendant , j’apprends que Didier Mouly propose à Jacques Bascou de récupérer le Parc des Expos, qui appartient et que gère le Grand Narbonne, « pour le démolir puis y implanter la future salle multimodale ». Une proposition qui n’a rien d’étonnant puisque déjà exprimée en juin 2015, à l’occasion d’un entretien avec le maire de Narbonne, publié dans le même journal, et que j’avais commenté dans un de mes billets, le 17 de ce même mois de juin. Rien de nouveau donc : (billet en lien : ici).
Ils étaient huit à assister au dernier conseil municipal. Pas sept ! Ni mercenaires, ni cavaliers de l’Apocalypse ! Huit paisibles membres de l’Association des Amis du Parc accompagnés de leur tout aussi pacifique Présidente. Leur idée était de rappeler visuellement à Didier Mouly, le maire, par de petits panneaux timidement brandiset le port de maillots à manches courtes à l’effigie de leur mouvement, leur demande moulte fois expriméed’une réunion publique sur son projet de salle multimodale sur l’emprise du Parc des Sports et de l’Amitié.
Hier, en début de soirée, c’était la traditionnelle cérémonie des vœux à l’Hôtel de Ville et au siège du Grand Narbonne. Une concordance de temps, mais pas de ton. Didier Mouly a en effet souhaité « qu’en 2017, les différends créés par l’Agglo avec la Ville cessent », quand Jacques Bascou lui reprochait, pratiquement à la même heure « d’entretenir une opposition stérile entre la commune et l’Agglomération. »
Vu dans la boîte à image hier soir Montebourg. Rien n’y fait : il sonne faux. L’arrogance lui colle aux lèvres. Il plaide en se payant la gueule de son client. Le problème est son oeil gauche : on y voit ses « trucs ». Il se la pète, dirait Blanchard.
Hamon lui colle aux basques, le béret en moins. Il a des airs de pasteur luthérien. Mâchoires exagérées, large front, poil ras. Noir de la tête aux pieds. Quand il sourit, on dirait qu’il grimace. Il en devient plus sympathique.
Valls qui rit, se crispe. Toujours à tourner sur lui-même. À chercher son axe ; s’enivrer, se perdre dans ses images. L’oeil toujours fixé sur Montebourg, il lui montre son derrière.
Peillon a le toupet rebelle. Il est philosophe ! Ses cheveux en broussaille coiffent des lunettes en écaille. Il parle haut, le cou à l’horizontale, débite des clichés et enfile des perles : « l’homme de droite n’accorde pas le droit de vote aux noirs ». Son horreur du bourgeois est bourgeoise. Comme celle d’Hidalgo, qui l’aime, si « Madame » !
Pinel, radicale et ronde est dans la marge d’erreur et tend vers zéro. Ou l’infini, qui est la même chose. À l’envers !