Il fallait que cette pièce exceptionnelle en métal argenté utilisée par le célèbre restaurant parisien La Tour d’Argent pour sa fameuse recette de «canard au sang», mise à l’encan par la maison d’enchères Artcurial, restât dans le patrimoine gastronomique français. Adjugée, lundi 9 mai, plus de 40.000 euros, soit environ dix fois son estimation, c’est fait. Et cela grâce à l’ami Louis Privat, le patron des Grands Buffets de Narbonne.
Une page de couverture pleine de promesses et une page deux vide d’infos et de sens. J’attendais un bilan et une mise en perspective de l’action menée par Didier Mouly depuis son élection en mars 2014, et j’ai lu de vagues considérations sur la sécurité et l’augmentation du nombre de caméras de vidéosurveillance – il y en aura 71, fin 2017 -, son impuissance devant la prolifération de crottes d’inciviques canidés – il est vrai en exponentielle croissance – et la richesse de ses rencontres hebdomadaires avec les narbonnais à la recherche d’un emploi ou d’un logement, notamment, qu’il ne peut évidemment satisfaire. Des « vendredis de proximité » qui ne lui apprennent naturellement rien de ce qu’il conviendrait de faire ou de ne pas faire pour le reste de ses responsabilités municipales, c’est-à-dire l’essentiel.
Il y a trois jours, à propos de la rémunération de Carlos Ghson, je faisais observer que « dans une société où il est demandé des sacrifices financiers à chacun, ces revenus aux sommets vertigineux apparaissent comme des contre-modèles d’exemplarité. Pour ne pas dire de décence. »
À lire les réactions de certains observateurs de la vie politique régionale, l’utilisation, par Robert Ménard, dans la dernière édition de son journal municipal, de l’image de Jean Jaurès, serait un pur scandale politique, une hérésie, etc…