Chronique de Narbonne, et d’ailleurs. Dans ce monde, le silence est une ressource rare…

Le Petit Moka bar restaurant at Town hall square. Narbonne. Pedestrian shopping street in old city central Narbonne. South of France. The ancient town...

Le Petit Moka. Narbonne.


Dans les rayons de supermarchés, sur nos écrans de télé, nos ondes, nos journaux, nos ordinateurs, nos tablettes, nos boîtes de courriel, nos verres de bière, nos tasses de café – comme celle dans laquelle me fut servi un « expresso » à la terrasse du si bien-nommé Petit Moka, hier, à Narbonne – nos paysages, urbains et ruraux, nos routes, nos cartes de crédit, nos boîtes aux lettres, nos vêtements… , partout et toujours la publicité s’immisce, s’impose, s’incruste, s’enracine…

Cultures.D’Oc: Il faut reconstruire l’ Hacienda…

L’Hacienda, orthographiée avec la cédille, désigne le mythique club ouvert en 1982 à Manchester, qui fit émerger la techno et la house music en Europe. Fermée en 1997, elle fut détruite en 2002, mais reste une indépassable référence pour la pop culture.

Le MRAC de Sérignan a décidé de rendre hommage à l’imaginaire de l’Haçienda en invitant l’artiste montpelliérain Bruno Peinado, dont c’est la première exposition solo dans le Sud de la France.

Merdive veut changer de prénom! Nierait-elle ainsi son identité?!

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Merdive, Poupoune et Aiden pourront enfin changer de prénom. Plus vite, et « pour moins cher »! Des «petits noms» ridicules de ce genre, ou fabriqués – deux syllabes maximum: nous sommes dans un monde numérique binaire – le site Internet de la Ligue des officiers en recense tous les jours de nouveaux. Aussi Loo-Anh, Petite-Neige et God’s pourront se rebaptiser, républicainement. Finies les moqueries et les brimades dans les cours d’école, notamment. Désormais, chacun pourra changer de prénom beaucoup plus facilement, comme il l’entend.

Le festival de Cannes ! trop chic, trop cher, trop toc …

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Bruno Frappat, dans « L’humeur des jours », sa chronique – remarquable – du samedi 16 mai 2009 de « la Croix« , écrivait ceci : « … C’est trop, Cannes. Trop loin, trop cher, trop chic, trop convenu, trop smoking, trop hypocrite, trop tapis rouge… Ce ne sont que sourires, mais carnassiers. Amabilités feintes et, en coulisses, vacheries élégantes ( dans le meilleur des cas )… »

Ils avaient rasé les maisons qu’ils avaient héritées de leurs pères.

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Ce texte de Pascal Guignard:

« Ils avaient rasé les maisons qu’ils avaient héritées de leurs pères.

Ils ne leur élevaient plus de tombeau.

Les trésors qu’ils avaient entendu léguer à la joie de leurs fils, ils les mirent dans les greniers, dans les caves, derrière les grilles des parcs, à l’intérieur des musées, dans les coffres des banques puis, comme ils avaient cessé d’en apercevoir la beauté, l’intelligibilité se retira d’eux. Même la réthorique, au bord de la langue, qui permet de distendre le lien qui étrangle l’âme de chacun par l’usage de la langue du groupe, fut jetée à la voirie.

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