C’est le rituel de tous mes matins, avant toutes choses et parfois même avant ma première tasse de café : prendre un ou deux livres du « premier rayon » de ma bibliothèque et lire au hasard quelques pages. De Valéry Larbaud, je suis ainsi allé jusqu’au terme de la première histoire de ses « Enfantines » : Rose Lourdin. Une prose simple, légère, limpide, émouvante… Du grand art !
« Je ne fumerais pas, je ne lirais pas ni n’écrirais, j’attendrais. Ou je me réciterais du Laforgue, en cédant sans scrupule à ce penchant qui exige qu’en toutes choses, je mêle des bribes de littérature, comme on met du sucre dans son café. »
Louis Privat, le patron des « Grands Buffets » n’est jamais à court d’idées – il ne fait jamais rien comme personne ! Surtout quand il s’agit de promouvoir l’art contemporain et les artistes qu’il affectionne.Et qu’il fait, à sa manière, dans des lieux ou des conditions originales, comme autant de « performances ». En 2008, déjà, il demandait à Patrick Chappert-Gaujal, de travailler le métal et d’investir les cuisines de son restaurant de l’Espace de Liberté pour y faire entrer de la lumière et de la beauté. Un « geste » artistiquement, techniquement et professionnellement osé. Et parfaitement réussi ! D’autres artistes suivirent et non des moindres, comme le sétois Di Rosa et ses bronzes, autour de ses fontaines… De sorte que son restaurant est devenu aussi, au fil du temps et des ses « coups de coeur », une « galerie » d’un type particulier, sans finalité marchande, dont l’objet estde redonner à l’art sa fonction ornementale ; de le mettre au contact des publics les plus divers.
J’écoute le troisième entretien accordé par Claude Lanzmann à Laure Adler (À voix nues), diffusé sur France le 28/12/2005. Tout à la fin il évoque sa découverte, grâce à un camarade de lycée, de L’Etre et le Néant de Jean-Paul Sartre qui venait de paraître. Ce camarade était Jean Cau [1] : ils préparaient ensemble l’Ecole Normale supérieure à Louis-le-Grand. Cau, raconte Claude Lanzmann, était persuadé que pour réussir dans le monde littéraire et intellectuel parisien, il fallait assurer le « secrétariat »d’un « grand auteur ». Le seul qui répondit à son offre (envoyée aussi à Benda, Genet, Cocteau…) fut Sartre qui, lors d’un rendez-vous au café de Flore, sortit un paquetde « papiers » de sa poche et dit à Cau : « débrouillez-vous avec ça » ; ce qu’il fit pendant onze ans, de 1947 à 1956, rapporte Lanzmann.
Samedi. Ou peut-être jeudi. Je terminais mon tour de ville. À hauteur du café « Le Duplex », je pensais à Pierre. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]
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