Tout le monde s’en moque, surtout en cet été de canicule, mais voilà un sujet qui pourtant devrait être au centre des politiques urbaines qui seront présentées aux électeurs en mars 2020.
Nous venons de vivre une séquence médiatique emblématique des deux idéologies en passe de s’imposer et de converger dans les représentations que nous nous faisons de notre avenir sur cette terre, et les formes de gouvernement des communautés politiques qui organisent le présent et anticipent le futur.
Des vignobles vallonnés à perte de vue. Des propriétés de charme. Des caves fraîches où l’on déguste des nectars… le tourisme œnologique ne date pas d’hier. Nombreux sont les connaisseurs qui visitent régulièrement les caves afin de dénicher à bon prix les bouteilles qui, le temps venu, orneront leurs tables. Mais cet œnotourisme traditionnel est aujourd’hui en pleine révolution. Objectif : conquérir de nouveaux publics, plus jeunes, plus internationaux, susceptibles d’apporter aux régions viticoles des compléments de revenu particulièrement précieux dans un temps où la consommation de vin a tendance à stagner et où la concurrence s’exacerbe.
Je fais pourtant l’effort intellectuel et moral pour contrarier ma répugnance naturelle pour ce genre de chasse à l’homme savamment orchestrée par Médiapart, mais les meutes soulevées à l’occasion sur les réseaux sociaux — surtout — souvent ignobles, me ramènent toujours à ce qui est à la source de ce journalisme d’investigation à savoir — n’ayons pas peur des mots — la délation ; son existence économique, commerciale et financière, elle, puisant son carburant, dans l’envie et la jouissance enfouies au coeur des hommes d’abattre ceux détenteurs d’un quelconque pouvoir — surtout politique — , au nom de la justice et de l’égalité.
1) Affaire » de Rugy. Vérifié dans ma vie professionnelle : on n’a pas d’amis en politique. Conséquemment la sagesse commande de ne jamais inviter à déjeuner ceux qui prétendent ou disent l’être. Le lendemain seront savamment colportés (et entendus) médisances, ragots, mesquineries, rosseries, vilenies etc… L’envie, la jalousie, le désir de nuire et sa jouissance, la trahison sont au cœur des hommes… Et dans une époque comme la nôtre, où elles représentent, de surcroît, une vérirable valeur marchande, ces « passions tristes » prennent la forme « d’informations » justifiées par une demande sociale insatiable et délétère de transparence démocratique… L’espèce « corbeaux » envahit l’espace public…
2) Toujours sur cette « affaire », cette remarque fort juste de Maxime Tandonnet, dans son blog. « Une certitude également : au moins les deux tiers des hauts responsables de ce pays, publics, privés, politiques ou non politiques, sont susceptibles de faire l’objet de reproches analogues en fouillant dans leur vie privée. Ils sont les cibles potentielles d’une opération de déstabilisation générale. Nous assistons au triomphe d’une République des taupes, des boites aux lettres, des corbeaux, de la délation et des lynchages publics ou meurtres rituels…nous sommes assis sur un baril de poudre. » (M. Tandonnet). Remarque elle aussi vérifiée tout au long de ma vie professionnelle.
3) Sur un autre registre, cette observation enfin de mon ami Gil Jouanard ((Avignon, ce 8 juillet 2019) : « Le pire qu’il puisse arriver, sur Facebook (sur l’ensemble des réseaux sociaux ; c’est moi qui souligne), lorsque l’on propose à l’écoute une musique que l’on souhaite faire entendre et, le cas échéant, découvrir, c’est que ceux des esprits qui sont friands de contradiction (ou d’affirmation de leur différence vis-à-vis de vous, ou de leur plus de subtilité, de connaissance et de goût) vous fassent observer qu’ils connaissent, de l’œuvre, une bien meilleure interprétation que celle que, mélomane de seconde catégorie, vous avez (souvent au hasard) mise en exergue. Ils vous feront observer, au passage, la grande supériorité d’Andreas Scholl sur Alfred Deller par exemple, ou celle d’Alfred Brendel sur Martha Argerich !). Ce n’est pas très grave et peut, le cas échéant, engendrer des échanges comparatistes fort instructifs !
En revanche, la moindre idée ou impression soumise à la cantonade peut vous valoir des commentaires qui, dépassant (souvent à propos d’un détail très subalterne) les limites de la courtoisie, dégénèrent à l’occasion en pugilat verbal fort étranger aux règles implicites de la discussion et du débat. Cela peut aller de la violence jusqu’au sarcasme.
On en peut certes rire, et accepter de bon cœur d’y perdre beaucoup de temps ; mais cela peut aussi lasser et, si la fréquence et la dose sont excessives, vous casser le moral ou vous échauffer la bile. Car la question n’est plus, à ce moment, de comparer ou d’argumenter, mais d’exacerber un esprit de contradiction et de dépréciation de l’autre quis’en vient flirter avec les confins de la caractérologie clinique.
C’est à se demander si certains d’entre nous ne sont pas, avant tout, des forcenés de l’inscription en faux systématique et du chipotage qu’ils confondent avec de l’exigence ou avec de l’expertise.
Et encore ne parlerai-je pas de ceux qui vous répudieront de leur cercle d’amis virtuels sous prétexte que vous accorderez crédit à tel ou telprofessionnel de la politique, plutôt qu’à tel ou tel autre, tout aussi professionnel dudit exercice public (ou, bien pis à leurs yeux, que vous n’abonderez pas dans le sens de l’aversion qu’ils se plaisent à manifester à jets continu envers tel idéologue ou tel « élu du peuple » sorti vainqueur, bien sûr illégitimement, de la roulette électorale). »
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