Des députés sont nommément désignés, dénoncés, et leurs permanences parlementaires défoncées, murées. Leur crime : avoir « mal voté ». Cet été, le CETA ; demain, la loi sur la Sécurité Sociale ; et les trois prochaines années de ce quinquennat toutes les réformes en cours d’élaboration législative.
C’est dans les titres de la rubrique « Faits divers » des journaux de province que l’on trouve des merveilles d’humour. Les préposés à ces rubriques y lâchent parfois quelques beaux traits d’esprit — d’ailleurs souvent involontaires. L’occasion aussi, pour les plus conscients de tourner en dérision leur métier, et sa prétention au sérieux. Comme nous le faisons tous dans ces moments tragiques ou désolants de la vie, dont on fait des comédies pour mieux s’en consoler…
Mercredi matin, les murs et les piliers des Halles ont soudainement tremblés : une fanfare bavaroise y faisait son entrée, plein cuivres et au pas cadencé. Martiale et le souffle puissant, d’un coup, des odeurs de bière et de choucroute imaginaires ont envahi l’espace de ce temple marchand où se vendent habituellement des salades, notamment, se vident des verres, beaucoup ; et où naissent, souvent, de perfides rumeurs ovaliennes et politiques.
Je publie ici, avec son autorisation, l’article du jour de mon ami Yves Marchand (que l’on peut lire aussi sur sa page Facebook) :
« J’étais le rapporteur de mon groupe politique (UDF) à l’Assemblée Nationale en 1994 lorsque a été mise aux voix la Loi dite « Toubon » destinée à préserver le Français des attaques brutales ou larvées de l’anglomanie. Je me rappelle avoir émis des doutes sur l’efficacité de cette loi en évoquant le rapport entre la pratique de la langue et la puissance économique de la nation. Je me souviens en particulier avoir précisé que tant que Adidas serait inférieur à Nike, nous n’avions aucune chance de sauver le Français contre l’Anglais et que lorsqu’une marque chinoise supplanterait Nike, on finirait par parler chinois. Je n’avais alors soutenu rien que de très banal : le réalisme des faits, face au rêve de grandeur et à une certaine nostalgie de puissance très 5ème République. Au moment où Huawei est en passe de dépasser Apple, nous sommes confrontés à l’hypothèse d’un changement de paradigme.
Par la science et la technique, l’homme s’est donné les moyensde dominer, exploiter, transformer la Nature. Désormais considéré lui même comme Nature, matière à dominer, exploiter, transformer, l’homme modernevit le rêve de s’affranchir des limites de son corps, de son sexe, de la génération sexuée.
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