À Narbonne, les écoles de César se gèlent. Pas lui !

Dessin de Denis Carrière !


César, pas Jules, mais Jean-Paul, administre, en adjoint de Mouly, pas le père, mais son fils, la « petite enfance » de Narbonne, notamment. Un nom illustre, pour une ville qui fut la prospère – et la première – colonie romaine fondée ex nihilo, hors d’Italie, avant que le Jules en question ne vienne fourrer son nez dans les affaires gauloises.

Carcassonne ! La dame du Préfet démissionne de la Ville : saison 3 !


Il était temps que l’indépendant se décide enfin à nous livrer un article au sujet de cette bien étrange affaire qui tant fait « jaser en ville » ! La menace planait – et plane encore –, en effet, que le Canard Enchaîné se fit le bruyant écho de cet invraisemblable recrutement de la femme du Préfet de l’Aude, madame Sabathé, par le maire  de Carcassonne, Monsieur Larrat.  Ce qui n’a rien d’illégal en soi, mais pose de sérieuses questions déontologiques et éthiques, comme je l’ai signalé, depuis plusieurs jours, dans deux billets publiés ici même les 30 et 31 janvier.  Dans ce contexte, le silence du principal quotidien départemental, aurait pu, et sans doute à tort, être disons « mal interprété ». Cela dit, rien de nouveau cependant dans ce papier de l’Indèp qui ne figure déjà dans mes deux textes, connus au demeurant d’une bonne partie du petit mundillo politico-journalistique carcassonnais – et d’ailleurs ! Passons donc vite sur ces éléments d’ambiance, pour relever à présent ce qui est rapporté dans le quotidien d’hier des propos tenus par le Préfet de l’Aude au rédacteur de cet article (en format pdf ici). J’en ai retenu ceci : « Il y a la question d’un possible conflit d’intérêt, d’usage d’une influence. C’est exactement la question posée pour Fillon et la mission de son cabinet pour Axa. Imaginez que la mairie demande une aide de l’Etat pour refaire le parvis du Dôme… ». Curieusement, j’observe que cette dernière phrase n’a pas été « relevée » par le dépositaire  de cette analyse préfectorale , alors que, précisément, comme je l’indique dans mon billet du 31 janvier, une première tranche (400 000€) d’une aide de l’État de 800 000 a bel et bien été demandée en 2016 – et obtenue, semble-t-il, comme semble l’indiquer la dernière décision modificative budgétaire de la ville de Carcassonne, la seconde étant programmée en 2017 – pour la réalisation d’un palais des congrès dont la préfiguration devait être assurée par  Madame. De ce  fait, le conflit d’intérêt¹ est évidemment avéré. Le plus surprenant, encore une fois, est qu’il soit apparu aux yeux de toutes les autorités concernées, si tard. Par un mystérieux concours de circonstance sans doute, son évidence ne s’est en effet jamais imposée au maire de Carcassonne, à ses Services ; à Monsieur Dupont, son responsable du pôle culturel, et au Préfet lui même, au moment de l’établissement du contrat public  liant son épouse à la Ville. À croire que le recrutement, dans ces conditions, d’une femme de Préfet, relève d’un acte de gestion courante à ce point banal qu’il ne doit ni ne peut justifier un traitement particulièrement attentif de toutes les parties intéressées. Pour l’heure, Monsieur Dupont – et son statut, ou, du moins, la présentation qu’en fait Monsieur Sabathé : dirigeant d’une société privée, alors qu’il figure dans l’organigramme de la Ville – est présenté comme celui qui serait à l’origine de ce qu’il nous est demandé de considérer comme un « profond et malheureux malentendu », reste muet. Comme son « patron », Monsieur Larrat… On aimerait pourtant entendre leur version des faits rapportés par le Préfet de l’Aude dans ce dernier article de l’Indépendant… Quand ?

¹Le conflit d’intérêts n’est pas défini par la loi française. Ce n’est pas un délit. On peut toutefois le définir communément comme un conflit entre la mission d’un agent public et ses intérêts privés, conflit susceptible d’influencer la manière dont il exerce ses fonctions. En d’autres termes, le conflit d’intérêt peut potentiellement remettre en cause la neutralité et l’impartialité avec lesquelles la personne doit accomplir sa mission du fait de ses intérêts personnels.

Le pathétique appel de Carcassonne de madame Delga et des élus PS occitaniens…


Lundi, à Carcassonne, à l’initiative de Carole Delga¹, les principaux élus socialistes de la région Occitanie-Pyrénées-Méditerranée – présidents de conseils départementaux, députés, sénateurs… – ont décidé de formaliser et d’apporter leur soutien à Benoît Hamon dans un « Appel » au rassemblement, dont ils auraient pu se passer, tant il est… pathétique. Un texte fourre-tout, sans cohérence politique, et susceptible même d’évoluer nous dit-on, où la majorité de ces élus, qui soutenaient et faisaient campagne pour Manuel Valls et la défense du bilan du quinquennat de  François Hollande, se placent désormais dans le sillage du vainqueur de la primaire qui, pourtant, n’a jamais cessé, depuis l’élection de François Hollande, d’en combattre la ligne et ses réalisations.

Autour d’un café, aux « Quatre fontaines », avec le candidat de la « France Insoumise »…


Jeudi dernier, j’ai été invité à la conférence de presse du candidat de la France Insoumise aux élections législatives de juin prochain, sur la circonscription de Narbonne. C’est la première fois qu’un homme politique, ou une femme, me prie de participer à ce genre d’exercice habituellement réservé aux seuls représentants locaux, et assermentés, de la presse écrite ou audiovisuelle.

Alain Perea n’est pas « qu’en Marche », il déménage… et court !

Lyon-Villedaigne : aller-retour !


Alain Perea, le jeune maire de Villedaigne et vice-président du Grand Narbonne n’est pas qu’en « En Marche » ! Il déménage, fonce, laboure… Vendredi, dans son modeste foyer municipal, il réunissait 120 personnes ; et samedi, il était à Lyon, dans un immense Palais des sports, avec Macron et plus de 10 000 personnes. Un changement de planète, que dis-je, d’univers ! La foule débordait dans les rues de la capitale des Gaules, alors que dans son petit village elles sont habituellement désertes tant on y craint de répétitives et catastrophiques inondations. Mais bon ! il fallait la remplir sa petite salle des fêtes. Pour la galette des rois ou le loto annuel de l’Amicale bouliste, c’est du gâteau. Pour un éloge macronien à l’heure de l’apéritif, c’était une autre chanson. Et pour dire quoi ? Eh ben, qu’ il veut marcher devant, pas derrière ou à côté ; ne pas faire de la figuration ou assurer l’intendance ; ou porter sur ses épaules de déménageur l’ambition de jeunes et anonymes  membres de la société civile locale. Y’ en a, oui !  « C’est dit, c’est fait, je veux être député !  » gazouille-t-il… Et d’en fanfare communiquer pour le faire savoir. Ses amis encartés comme lui au PS, jusqu’à quand ? à l’ouïr ne savent d’ailleurs plus qu’en penser – mais l’est-il toujours ? D’autres se demandent quand il sera viré ; la plupart s’en foutent ou regardent ailleurs ; certains discrètement le suivent ; son président d’Agglo ne veut pas s’en mêler ; la députée sortante, M.Hélène Fabre, ne peut pas l’encadrer ; lui non plus d’ailleurs ! Bref, dans le microcosme  politique de ce petit bout de France qui se veut grand, l’interrogation quasi métaphysique est : combien comptent Macron et Perea, s’il est investi pour les législatives de juin ? Être ou ne pas l’être, et quand, telle est sa question…

 
 

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