Chronique de Narbonne, et de partout ailleurs: le dessin de la semaine de Denis Carrière…
Une analyse politique très pointue, à une heure de grande écoute ! Sur Canal je crois…
Une analyse politique très pointue, à une heure de grande écoute ! Sur Canal je crois…
En novembre, Emmanuelle Cosse, nouvelle ministre du Logement mais alors secrétaire nationale d’Europe Ecologie-Les Verts, estimait dans un entretien à Libération que l’inscription de la déchéance de nationalité dans la Constitution serait un fait «scandaleux et extrêmement inquiétant» :
La Communauté d’Agglomération de Carcassonne connaît enfin son année de gloire. Elle figure en effet dans le rapport public annuel de la Cour des Comptes publié hier, comme l’emblématique exemple des dérives et dysfonctionnements de ces intercommunalités instituées pour mutualiser les compétences et ressources de leurs communes membres; et, à terme, diminuer les prélèvements fiscaux et alléger les charges de personnel de ces ensembles ( ce qu’on appelle le bloc communal). En l’espèce la Cour fait observer que les effectifs de la communauté d’agglomération ont doublé de 2007 à 2014, pour atteindre 310 agents, alors que dans le même temps, et en dépit de la création de la communauté d’agglomération, les effectifs de la commune centre, Carcassonne, ont, eux régulièrement progressé (les dépenses de personnel sont passées de 25,4 M€ en 2005 à 33,8 M€ en 2014, soit une augmentation annuelle moyenne de près de 4 %)…
Hier soir, au 20 heures, de TF1, il fallait voir le visage de François Fillon, pour les Républicains, opposé, avec quelques uns de ses amis députés, au leader de son parti, Nicolas Sarkozy, sur le projet de loi de révision constitutionnelle, adopté pourtant par l’Assemblée Nationale par environ 3/5 de ses membres.
Etat d’urgence : l’article 1 voté par une Assemblée aux trois quarts vide , hier soir (1). Et les réseaux sociaux de s’enflammer. Moins pour, me semble-t-il, cet absentéisme massif, et habituel, pour ce genre d’exercice, que par l’importance symbolique, aux yeux de l’opinion, en tout cas, que représente cet article du projet de loi de révision constitutionnelle. Comme celui relatif à la déchéance de la nationalité, voté lui aussi hier soir. Je connais les arguments avancés par les parlementaires et leurs collaborateurs pour expliquer cet état de fait.