Le mensonge d’Etat vient de perdre ses vertus !

 

 

 

 

 

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Les otages n’avaient pas posés leurs pieds sur le sol français et leurs familles de les serrer dans leurs bras, que l’article du « Monde » faisant état du versement d’une rançon de 20 millions d’euros était sous presse pour être lu par des millions de lecteurs et son contenu repris par toutes les chaînes de radios et de télévision; contredisant ainsi , et avec quels arguments, le discours officiel qu’il n’y avait pas eue de rançon, et qu’il n’y en aurait jamais. Ce que, pour ma part, je n’ai jamais cru une seule seconde ! Comment peut-on accepter en effet l’idée que des terroristes présentés comme des assassins sans pitié seraient devenus, par le seul pouvoir de la parole, de doux humanistes soucieux de la vie de personnes emprisonnés depuis si longtemps ? Aucune contreparties d’aucune sorte n’auraient donc été exigées ? Rien! pas un euros. Ni de l’Etat,  ni d’Areva, ni des Nigériens? Pas de montages ou d’utilisation de fonds secrets pour neutraliser dans l’opinion publique et chez de futurs ravisseurs que la France est ouverte à des négociations, y compris financières, pour sauver des français pris en otage ? Ecoutant Hollande et Fabius le proclamer, je me disais que, même dans la nécessité de mentir pour des raisons d’Etat évidentes ( voir le texte de Brice Couturier sur ce sujet ), leurs messages n’imprimaient plus; ni les écrans ni les esprits. Il arrive un moment , en effet, nous y sommes, où la parole politique atteint un tel discrédit qu’elle est , quoique fassent ou disent ceux qui en ont le magistère , dans l’instant, contestée, voire niée. Et quand des médias parfaitement documentés, comme dans le cas d’espèce, en exposent la face cachée en allant dans les « cuisines » d’une opération des plus secrètes, on se dit que le mensonge d’Etat perd une grande partie de son efficacité et de sa justification. À trop mentir, si on peut me permettre cet oxymore, le mensonge perd quelques unes de ses vertus…

Diminuer les dépenses publiques ? C’est possible !

 

 

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Ah,ces dépenses publiques! La Cour des Comptes ne cesse d’en dire qu’elles sont trop importantes, en  regard de la richesse produite; trop coûteuses pour beaucoup , inutiles pour certaines ; quand elles ne sont pas de simples budgets d’agrément pour des élus soucieux d’améliorer leur confort quotidien, leur train de vie, l’image qu’ils se font d’eux mêmes et de leur politique ou de combler leur désir de parcourir le monde sous couvert de coopération et de culture. Rien n’y fait ! loin de baisser,  elles montent, comme les impôts qui les financent. Inexorablement ! Elles seraient incompressibles et correspondraient au juste prix de notre système démocratique et social, nous expliquent élus et experts de la vieille école keynésienne. Ce qui fait d’un pays comme le nôtre le champion du mode par son nombre d’élus par habitants et du département de l’Aude le champion de France par son nombre de fonctionnaires territoriaux par heures travaillées. Mais ce n’est pas de cela dont je voudrais vous entretenir, mais de ces dépenses d’agréments aussi inutiles au plan économique et social que scandaleuses au plan moral. Comme celles relevées par la Chambre Régionale des Comptes dans les budgets de la ville de Montpellier. Que montrent ses rapporteurs ? Eh bien que nos élus aiment les séjours lointains et fort coûteux. 14 voyages en 2008, 17 en 2009, 24 en 2011 dans 38 villes de pays différents : Pékin, Montréal , Fès, San Francisco, l’exotique Guadalajara, Nagoya etc… pour y visiter  foires agricole, musées , ou participer à des compétitions sportives, notamment … 500 000 euros sur 2009-2011 !  Cette gabegie, qui devrait faire monter le rouge au front de nos édiles s’ils avaient seulement un brin de conscience civique à l’égard de nombre de leurs concitoyens vivant dans la précarité et la misère, projetez la à l’échelle de l’ensemble des collectivités du pays et vous aurez une idée des sommes qui pourraient être économisées sans drames ni grandes difficultés. De ce genre, il y en a beaucoup d’autres. A défaut des élus et de leurs collaborateurs pour ce faire, je suis finalement persuadé qu’un comité de citoyens dédié à cette chasse aux gaspis ferait la démonstration d’une plus grande efficacité et d’une plus grande motivation. Après tout , ne nous vante-t-on pas les mérites d’une société participative ? Qu’on ne nous raconte donc plus de sornettes sur ce sujet ! Et que l’on cesse enfin de nous prendre pour des imbéciles…

L’imposture de l’art contemporain s’expose à la FIAC.

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Je viens de lire la chronique de Brice Couturier sur, disons «  l’économie de l’art contemporain », texte dans lequel il montre que le pouvoir y est détenu par les collectionneurs en connivence avec les galeristes . En conclusion , il se demande à quoi peuvent bien servir ces collections d’objets aux formes les plus saugrenues actuellement exposées à la FIAC de Paris. J’ai le souvenir de m’y être promené avec certains de mes amis férus d’art contemporain qui, tous les dix mètres, ne cessaient de répéter « c’est intéressant, c’est intéressant ! », sans jamais pouvoir répondre à ma question : « mais quoi d’autre, quoi d’autre ? ». Dire que je m’y suis ennuyé serait en dessous de la vérité. J’y ai surtout vu une immense imposture orchestrée par de jeunes et moins jeunes marchands  au style vestimentaire légèrement décalé: celui de leur clientèle, cette grande bourgeoisie financière qui fait les cotes , avec le zeste de petite provocation qui sied à tout contemporain aisé et branché.  André Blanchard exprime bien le fond de ma pensée sur ce sujet : « Si familièrement sollicité, je ne me fais pas prier pour placer ma salade, toute prête depuis le temps que je fulmine en voyant certain public qui simule de mouiller devant la peinture. « Foin du snobisme, dis-je, c’est une matière où je n’entrave pas grand-chose, qui m’ennuie en rien de temps même. Si ! si ! non, ne me faites pas crédit de ma franchise, tout le plaisir est pour moi : que voulez-vous, arrive un âge où on fait copain-copain avec ses tares… Donc, face à un tableau, soit j’aime, d’instinct, soit je déteste, itou, soit cela me laisse de marbre, et sans qu’il y ait bien souvent le moindre rapport avec la valeur du tableau. Je crois que, de tous les arts, la peinture est celui où le jugement se révèle le plus délicat, pour un profane s’entend. » Mais, poli, je m’abstiens d’ajouter le fond de ma pensée, savoir que, de tous les arts, c’est aussi celui où l’imposture est la plus aisée – à l’opposé : la musique. »

Le discrédit de la parole politique !

 

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L’axe Elysée/Matignon/Le Monde tente d’allumer désespérément des contre feux afin de noyer l’incendie politique provoqué par la catastrophique gestion Hollandienne de l’expulsion de la famille Dibrani. Mais la recette anti-américaine classiquement proposée au « peuple de gauche » pour lier toutes ses composantes ne prend plus. Elle file! De  « l’espionnage » dont nous ferions l’objet  (j’en tremble quand j’ouvre mon ordinateur ou téléphone à mon petit fils) dont ce journal en fait sa  » Une «  et Fabius un coup de sang, tout le monde s’en moque . Obama le premier ! Qui se marre en nous rappelant que ce n’était un secret pour personne, qu’il allait continuer et que venant de « l’un des plus grands bastions de l’espionnage au monde » il n’en avait finalement rien à cirer.

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