Le mammouth est toujours vivant.

 

 

À la sortie du CM2, un enfant sur cinq ne maîtrise pas ses fondamentaux. Afin de les détecter le plus tôt possible, un système d’évaluation a été mis en place. Que les syndicats d’enseignants (1) refusent. Les plus militants d’entre eux donnant les réponses aux tests sur internet. Les raisons ? Toujours les mêmes : le pouvoir cherche à « stigmatiser » les mauvais élèves, les mauvaises classes, les mauvais établissements, les mauvais directeurs etc…Pourquoi ? Pour mettre en concurrence tout le système éducatif et promouvoir les meilleurs. Les meilleurs élèves, les meilleures écoles, collèges etc… Toujours la même antienne. Et toujours la même réponse de ce qui se disent appartenir à la « communauté éducative » : plus de moyens, plus de postes, moins d’élèves etc… Problème : la France est, au sein de l’OCDE, le pays qui consacre les budgets par enfants scolarisés les plus élevés et celui qui obtient les moins bons résultats. Cherchez l’erreur ! Et puis pourquoi donc opposer les moyens à la prévention ? Le réel serait-il criminogène et sa représentation un assassinat politique ? Décidemment le Mammouth est toujours vivant. Vivant et fossilisé. Enfermé dans les glaces idéologiques d’un monde a jamais perdu.

(1) : A noter cependant la position un peu plus nuancée du syndicat SE. UNSA

 » DSK « , une bulle spéculative ?

 

 

Tout ce qui est rare est cher. Ainsi la parole de DSK. Eloignée des champs de batailles domestiques, elle bénéficie d’une « côte » élevée. Surtout chez les électeurs de « droite ». Un investissement  peu risqué et à haut rendement. Sur le court terme, il dévalorise les placements volatiles et inconsistants à gauche et fait monter les « hauts risques » du marché secondaire : « les bordures » Mélenchon et Marine. La valeur Nicolas engrangeant du coup d’importantes plus-values potentielles malgré une « côte » apparente faible. A plus long terme, cette « bulle d’opinion » spéculative et profitable de la valeur DSK va éclater quand sa mise en marché sera effective. Les « optionnels » de droite et du centre reprenant « leurs billes » sarkozistes tout en gardant quelques « actions DSK » de précaution. On ne sait jamais ! Difficile dans ces conditions de parier sur une « valeur ». Je conseille donc aux détenteurs de liquidités électorales l’attentisme sur un marché encore opaque et incertain. En évitant tout de même l’aventure de « bordures » hautement spéculatives. Au risque d’un crash politique systémique !

Irresponsables!

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Résumons ! La dette souveraine des états européens a progressé dans des proportions que n’a jamais connues notre continent en dehors des périodes de guerre. Une dette que leurs épargnes ne permettent pas de financer. Ce sont les pauvres du monde, les paysans chinois, qui financent notre train de vie. Comment en sortir ? L’inflation : c’est la ruine des épargnants et des classes moyennes ; la guerre : impensable ; trouver un tiers pour la payer : il faudrait créer un Trésor européen et un seul ministère des finances, difficile à horizon électoral présidentiel. Restent la baisse des dépenses publiques et sociales, la hausse des impôts et la croissance. En réalité un cocktail des trois. Et le prochain Président (e) n’aura le choix qu’entre austérité ou moratoire sur la dette. En réalité, pas de choix du tout : l’austérité. La seule question qui demeure en débat est : qui va payer ? Le reste, c’est pour amuser la galerie et récolter des voix. Irresponsable !

Yves Jeuland. Le Président de la Région Languedoc-Roussillon et sa Vérité.

     

   

Le réalisateur Yves Jeuland a filmé Georges Frêche pendant sa campagne régionale de septembre 2009 à mars 2010: son dernier combat électoral. Un documentaire admirable, fascinant.

Une leçon sur une des façons de concevoir et de vivre la politique qui tient toute dans ce postulat frêchien énoncé devant ses étudiants : « Les électeurs sont des cons. » Précepte que son directeur de cabinet Frédéric Bort lui rappelle avec la fougue du courtisan (un dircab n’ayant d’autre fonction que de renvoyer à son patron l’image qu’il se fait de lui-même): « Il faut mentir, sortir des chiffres avec de l’aplomb, dire que vous avez fait le double, etc. C’est ça qui compte, c’est l’essentiel. En période électorale, n’importe quoi peut se dire et peut être accrédité de la même manière, alors même que c’est faux. »

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