[…] Le phénomène des intellectuels activistes est typiquement romantique. Ce n’est pas un hasard s’il trouve en Rousseau son paradigme, encore en vigueur aujourd’hui, dans la mesure où se conjuguent en lui, pas toujours de manière heureuse, une conscience de soi exacerbée et l’affectation exhibitionniste d’une généreuse préoccupations sociale.
Clap de fin de négociations entre Narbonne En Commun (NEC) et les Robin.e.s. L’accord de fusion pour le deuxième tour n’a pu être trouvé. C’est ce qu’annonce un communiqué publié au nom de la liste conduite par Nicolas Sainte-Cluque sur les réseaux sociaux ce matin, à 10 heures.
Voilà enfin une bonne nouvelle – politique et culturelle – annoncée par André Viola, l’actuel président du Conseil Départemental de l’Aude : il va abandonner son mandat pour d’autres missions auprès de l’Union Européenne et l’ONU ; et son choix, pour le remplacer, s’est porté sur une femme : madame Sandragné, vice-présidente de cette assemblée départementale et conseillère départementale de Narbonne. Un symbole fort dans cette Aude où les femmes sont encore trop peu nombreuses à administrer d’importantes collectivités ; et un symbole qui prend toute sa dimension culturelle et géographique, si je puis dire, car, dans l’histoire de ce département, aucun élu de ce territoire de la Narbonnaise, n’a jamais présidé l’exécutif de cette importante collectivité territoriale. Une double révolution symbolique donc qu’il convient de mettre au crédit d’André Viola, et de saluer, ici, sans barguigner.
Un philosophe médiatique, comme on dit désormais pour gonfler sa notoriété, Michel Onfray, qui, longtemps, a régné sur les ondes en occupant le créneau d’une extrême gauche anarchisante et nietzschéenne, lance une publication destinée à fédérer les souverainismes des deux rives et à exprimer la voix du peuple, toutes sensibilités confondues, face aux élites ; et toutes les extrêmes et ultra-droites de s’y rallier par cohortes entières.
Ciel bleu, pas de vent ce matin. Une ville calme, quasi silencieuse. L’heure est aux oiseaux : tous en chasse, ça crie, chante : un festin . Rien d’autre ne compte dans l’instant, sinon cette dernière gorgée de café, le regard perdu au dessus des toits. « Je n’ai jamais désiré plaire à la foule : car ce qui lui plaît, je l’ignore ; et ce que je sais lui est est incompréhensible. » Épicure (Dans « Lexique » de Jean Grenier, édité chez Fata Morgana p. 48)