Illustration : Manuel Valls, Premier ministre de mars 2014 à décembre 2016, à l’Assemblée nationale en décembre 2015. Photo : afp.com / Dominique Faget.
À l’inverse des commentaires à usage tactique des soutiens d’Hamon et du cercle des frondeurs autour de lui réunis, la position de Valls et son choix de voter au premier tour pour le candidat d’En Marche, me semble la seule voie capable de sauver ce qui restera du PS aux législatives, et après. Je m’explique ! Et d’abord évacuons ce que l’on lui fait dire, et qu’il n’a pas dit.
Bon, elle vient de tomber ! Quoi donc ? Ben la « hâche » administrative de monsieur le Préfet. La victime ? Jean Paul César, l’adjoint de Didier Mouly, maire de Narbonne. Démissionné d’office de ses mandats municipaux et conséquemment de celui de conseiller communautaire. C’est désormais officiel, par lettre préfectoralement timbrée, depuis ce matin.
Dès lors, l’intéressé à le choix entre l’accepter ou intenter un recours devant la juridiction administrative. Dire que tout le monde s’en plaint parmi ses propres amis au sein de sa majorité municipale serait exagéré… Mais en rester là le priverait d’un bon tremplin pour son propre avenir politique (il est jeune et ne peut pas ne pas y penser). Aux dernières nouvelles, il chercherait aussi à se caser du côté de Sète, où officie Patrice Millet, son ancien DGS à la mairie de Narbonne… Bref ! Il n’a pas d’autres choix que d’engager un combat judiciaire pour espérer retouver son mandat. Il peut invoquer, aussi, dès vendredi, le caractère suspensif de la décision préfectorale, et continuer à siéger jusqu’à la clotûre de la procédure judiciaire, en sa faveur ou pas. Ça chauffe donc pour César ! qui ne devrait pas tarder à s’exprimer…
Photo tirée de l’article de Vincent Pousson, en lien et en fin de ce billet.
Hier après-midi, la place de l’hôtel de ville de Narbonne était noire de monde. Celui de la viticulture languedocienne et audoise, principalement. Plus précisément celle représentée par le syndicat des vignerons de l’Aude, l’organisateur de ce rassemblement, dont les adhérents viennent du secteur coopératif. L’objectif ? « Peser sur les candidats à la magistrature suprême » ; et dénoncer surtout les importations de vins espagnols considérées comme étant à l’origine de leurs « difficultés ». Il y avait aussi, évidemment, en tête de gondole, tous les élus, ou presque, du département : députés, maires etc…, revêtus de leurs échappes tricolores, pour cautionner le tout, y compris, la «casse » de fin de « manif » habituelle qui, classiquement, dans une division du travail parfaitement orchestrée, ponctue ce genre de «révolte » vigneronne. Et comme s’il n’y avait d’autre légitimité que celle de l’histoire pour justifier ces violences, tous les commentateurs, et participants, de les situer dans la continuité historique « du Midi rouge et sa légende dorée des « luttes viticoles », des cartes postales de 1907, des photo-reportages de 1976, des stèles et des reconstitutions historiques subventionnées… », comme l’écrit si justement Vincent Pousson.
Le croquis de la semaine de Denis Carrière : Philippe Saurel « En Marche » vers le Ministère de l’Intérieur ! C’est tout ?
Vous pouvez agrandir l’image en cliquant dessus. Tous les croquis et caricatures de Denis sont disponibles en cliquant sur Denis Carrière, en rouge, en haut et à gauche.
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Hier, en début de soirée, au journal « régional » de FR3, courte séquence avec en vedette Philippe Saurel. Il prenait son « petit déjeuner » organisé par la lettre M, en compagnie de 150 chefs d’entreprises inquiets de la perte, par Montpellier, de son statut de capitale régionale, paraît-il ! Comme si le statut en question était le principal facteur pris en compte par des investisseurs privés et/ou publics, et nos 150 entrepreneurs soucieux et déprimés au point de ressentir l’irrépressible besoin d’être rassuré par monsieur Saurel en personne… Quel ridicule !