J’avoue ne pas comprendre la logique politique qui amène les dirigeants socialistes du Languedoc-Roussillon, et madame Delga, à se battre encore pour défendre cette funeste idée d’une présidence déléguée qui, de surcroît, serait réservée à monsieur Damien Alary. L’argument avancé, pour les plus cohérents d’entre eux, est celui d’une représentation régionale qui serait ainsi à la hauteur du « poids » de l’actuelle région L-R. Un argument qui ne tient pas si on s’en tient au seul paramètre institutionnel qui compte: la répartition des sièges dans le futur conseil régional. Que constate-t-on, en effet? He bien que sur les 158 sièges en question, 85 reviendront à des élus des 5 départements de l’actuel Languedoc-Roussillon. 53% des sièges donc!
He bien voilà, c’est fait! Le Guen vient de sonner le glas de la loi dite Alary. En réponse à la député LR de Midi Pyrénées Laurence Arribagué , qui l’interrogeait, mercredi 16 septembre, dans le cadre des questions au gouvernement, sur l’opportunité d’une loi afin de consacrer la fonction de présidence déléguée dans les futurs conseils régionaux, une fonction dotée de « vrais pouvoirs », voulue , exigée par Damien Alary, la réponse du ministre en charge des relations avec le Parlement (voir la vidéo en lien à 1h sur le curseur) est tombée. Cafouillante, mais nette : « une loi n’est pas nécessaire »! « Chacun fera comme il entend ». Et de prendre l’exemple du Département de la Côte d’Or où son Président monsieur Sauvadet l’aurait instaurée, cette présidence déléguée. Curieux, je suis allé sur le site de ce Département, et ne l’ai pas trouvée… Et si elle existe, elle ne peut être, de toute les façons, que symbolique et d’apparence. Et, dans les faits et en droit, de rang inférieure aux fonctions et aux pouvoirs d’un premier vice-président. Ou vice-présidente, comme envisagé dans l’accord électoral PS/PRG dans la grande région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon. C’est madame Sylvia Pinel qui doit bien se marrer! C’est donc à un pathétique rétropédalage que l’on va assister, gouvernement et premier ministre compris. Quant à Damien Alary, qui conditionnait son quatrième rang dans l’accord passé entre Cambadélis et Baylet au vote de cette loi,il devra se plier ou partir…
Je voudrais vous donner quelques nouvelles de la guerre qui fait rage dans le monde et qui ici et là est arrivée jusque sous vos fenêtres. J’en ai eu quelques échos. Les fenêtres de nos voisins ne vous concernent peut-être pas mais, quand même, quand un immeuble s’effondre dans le fracas c’est tout le quartier qui est ébranlé.
Hier, Philippe Saurel était dans l’Aude, à Carcassonne, où il a présenté sa tête de liste. C’est donc l’ancien maire d’Aragon Serge Loubet, ex-adhérent au PS, qui « tirera » la liste du mouvement Citoyens du Midi dans le département de l’Aude aux prochaines élections régionales. Une surprise! Un maire saurélien en exercice était inenvisageable tant le Département « verrouille » la quasi-totalité des petites et moyennes communes. La menace implicite était du style: « Si soutien à … plus de subventions ». Un argument dissuasif certes, mais qui, paradoxalement, dans ce contexte très particulier d’une offre politique a-partisane centre gauche- centre droit, permet de présenter des profils « originaux » laissés en marge de leurs partis ou mouvements.
Le Brésil et le Vénézuela étaient, avant la Grèce de Tsipras, présentés par une certaine gauche, comme des modèles politiques dont la France et l’Europe devaient s’inspirer. Et à tout le moins comme des alliés politiques et/ou idéologiques. Pour la Grèce, il ne lui reste plus que l’ancien ministre de l’économie viré par le chef de son gouvernement; le Vénézuela – et le chavisme -, s’enfonce dans la violence politique et la crise économique et sociale. Le Brésil vient, lui, d’annoncer des mesures d’austérité à faire hurler tous nos « frondeurs ». Montant des « coupes budgétaires » prévues: 64,9 milliards de reais (15 milliards d’euros) .