Le 19 juillet, rendant compte de la délibération votée par le conseil Régional du Languedoc-Roussillon contre le choix fait par le gouvernement de donner à Toulouse le statut de capitale régionale, j’écrivais ceci:
« On se demande, à l’entendre (Damien Alary), s’il est toujours le premier vice-président annoncé de Carole Delga, dans l’hypothèse, très compromise aujourd’hui, où elle serait élue à la tête de la future grande région. À moins qu’il anticipe une reprise des négociations et un accord avec le PRG, qui l’enverrait dans les marges du pouvoir, à la troisième ou quatrième place, pour le plus grand profit de madame Pinel et de Didier Codorniou … Ce qui n’est pas à exclure – voir mon billet sur le sujet. Par cet acte et le soutien des autres élus socialistes, le message ainsi clairement adressé à Solférino serait une fin de non-recevoir. Bref, il souffle comme un vent de panique dans les rangs du PS. Et, chaque jour qui passe, ses concurrents de gauche lui prennent des parts de marché. Un, en particulier, qui n’a pourtant pas encore livré bataille, ni levé d’armée: Philippe Saurel, le Président de la métropole de Montpellier. Mais l’Art de la guerre, n’est-il pas, selon Sun Tzu, de soumettre l’ennemi sans combat… »
Le 27, donc, lors d’une conférence de presse commune, Messieurs Cambadélis et Baylet annoncent s’être mis enfin d’accord sur les points suivants, en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées: Alary sacrifié et relégué à la troisième place, affublé d’un titre honorifique de Président Délégué, et Codorniou exfiltré ou pas dans le 34 (1) comme tête de liste?, à la quatrième, derrières le binôme de tête Carole Delga/Sylvia Pinel. Le scénario que j’avais envisagé, ou à peu près… J’attends maintenant avec impatience les réactions de Damien Alary, qui disait tantôt:
« Il en est hors de question. J’irai au bout du binôme que je forme avec Carole Delga. Je reste dans ce tandem. Je suis favorable à un accord avec le PRG. Mais il ne faut pas un accord à n’importe quel prix. Ce serait une faute politique grave et inacceptable pour le Languedoc-Roussillon »
Et de la tête de liste désignée par les militants socialistes du 34, Hussein Bourgi qui, je crois savoir, était aux premières loges de cette négociation. Ses troupes départementales doivent apprécier!
Philippe Saurel, lui, a réagi illico en annonçant dans la foulée et devant le boulevard électoral qui lui est, de fait, offert:
« Je présenterai des têtes de listes départementales fin août ».
Un dernier sondage donnait 22% au PS et 16% aux Verts et Front de Gauche réunis, et 9% à Philippe Saurel sur son seul nom. Dans cette configuration, Carole Delga, tête de liste du PS, même avec l’apport du PRG est clairement minoritaire à gauche. Autre question, que proposer à la liste Onesta, Front de Gauche réunis, au second tour, les postes clefs au sein de l’exécutif étant déjà répartis entre PS et PRG. Compte tenu du rapport des forces gauche/droite, aujourd’hui, et de l’organisation de campagne des « partis » de feu la gauche-plurielle, la clef de cette élection, dans toutes les hypothèses, sera entre les mains du président de la métropole de Montpellier. Pour une présidence de la Région à gauche … ou à droite.
(1) La tête de liste du PRG dans le 34 devrait être Virginie Rozière… (mis à jour à 13heures 50)
Le Conseil régional du Languedoc-Roussillon s’est prononcé contre le projet de décret qui fixe Toulouse comme « chef-lieu provisoire » de la nouvelle grande Région, ce vendredi 24 juillet. A l’exception de l’opposition de droite (« Les républicains ») et de l’Union centriste qui n’ont pas souhaité « prendre part au vote », des élus divers gauche François Delacroix et Robert Navarro qui se sont abstenus, l’assemblée régionale a émis un « avis défavorable » sur proposition du président socialiste Damien Alary. Un Damien Alary, pourtant encore numéro 2 de la liste socialiste conduite par la « toulousaine » Carole Delga.
Tiens, pour une fois, un article (1) qui ne vise pas la seule grande distribution (suivez mon regard!): elle tire les prix vers le bas, ni l’Allemagne (lisez Mélenchon, les frondeurs, Marianne… et tous les « germanophobes » du moment): sa main d’oeuvre, chez les abatteurs, est moins chère: Prix de la viande bovine: les abattoirs, acteurs-clé d’un système complexe.
Cela dit, à quoi peut bien servir un plan d’urgence gouvernemental sorti des tiroirs en quelques heures à peine. À rien. Ou plutôt à démontrer que, contrairement à ce que Monsieur Cambadélis a prétendu (Sous ectasy!) dans les studios de Sud Radio, à savoir que Monsieur Le Foll serait le meilleur ministre de l’Agriculture que la Cinquième République ait jamais connu, les problèmes structurels de cette filière n’ont pas été correctement traités, par lui, comme par ses prédécesseurs, faut-il le préciser, et les jacqueries d’hier ni prévues ni anticipées.
Effets politiques collatéraux de cette annonce! En mettant « sur la table » des fonds que l’on n’est pas supposés avoir, on justifie l’idée qu’il y a toujours de l’argent quelque part, d’une part, et que le recours à des actions spectaculaires et violentes pour les obtenir est légitime, ensuite.
Les buralistes ont suivi… Demain qui ?
Photo : Une vache dans un abattoir le 23 juillet 2015 à Villers-Bocage (AFP/Charly Triballeau)
Voilà qui complique les choses pour le PS. Après le PRG, qui vient de rejeter ses propositions en vue de constituer des listes communes dès le premier tour des régionales de décembre 2015, un communiqué de presse, ce vendredi 25 juillet, devrait officialiser un accord de premier tour entre Verts, PCF, Front de Gauche et « Régions et Peuples Solidaires » (mouvements occitanistes)… (1) Un dernier sondage donnait 22% au PS et 16% aux Verts et Front de Gauche réunis, et 9% à Philippe Saurel. Dans cette configuration, Carole Delga, tête de liste du PS, même avec l’appoint éventuel du PRG (2), est clairement minoritaire à gauche. Un scénario qui pourrait faire perdre au PS la présidence de la région. Une présidence pourtant considérée par ses dirigeants et les prévisionnistes, en début d’année, comme quasi acquise. À suivre!
Eh bien, c’est fait. Je croyais qu’un armistice avait été « signé », que le seul montant du loyer versé par le gérant du resto « Le Pavillon » était contesté; que des discussions – que je ne connais pas , encore! -, ou des promesses de discussions, étaient, ou allaient être ouvertes avec l’intéressé; que Didier Mouly s’inquiétait de cette « clochemerlienne » situation; que son souci, de maire et de concédant, de défendre et de créer de l’emploi « marchands » – 6 sont concernés -, de promouvoir ce site aussi, l’avait emporté sur des passions privées d’un autre âge; qu’avaient cessé de circuler d’étranges et inquiétants propos anonymes sur ma personne, comme d’insistantes rumeurs sur de prétendues malversations juridiques et financières; que leurs courageux colporteurs avaient des éléments de preuves à l’appui de leurs « dires »; qu’ils les communiqueraient publiquement et engageraient des poursuites judiciaires contre les anciens dirigeants de la SNN et le « Pavillon »; que et que et que…