Carole Delga a donc quitté le gouvernement mi-juin pour se consacrer « totalement » à la campagne des régionales en Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon. Bien! Mais la tête de liste socialiste va reprendre dans quelques jours son mandat de députée de la 8ème circonscription de la Haute-Garonne. Soit! Un cumul qui va durer jusqu’à la fin de la législature, en mai 2017: « C’est la loi. D’autres ministres avant moi ont retrouvé leurs mandats de parlementaires en quittant le gouvernement ». Ainsi, en cas de victoire aux régionales, la « candidate-députée » deviendrait une « députée-présidente de Région ». C’est elle qui l’a déclaré dans les colonnes de la Gazette du Comminges : « Si je suis élue présidente de région, je ne me représenterai pas à la députation à la fin de la mandature ». Juridiquement, le raisonnement est impeccable: « C’est la loi. D’autres ministres avant moi ont retrouvé leurs mandats de parlementaires en quittant le gouvernement ». Mais, politiquement, comment justifier un cumul qui, en 2017, ne lui serait plus possible; et comment le défendre, dans l’intervalle, auprès des militants de son parti et de ses électeurs après s’être engagée, par écrit, à ne point cumuler? J’ai beau dresser la liste des arguments qui pourraient m’être opposés, je n’en trouve aucun. Le seul qui me vient à l’esprit est trop mesquin et intéressé pour que je l’expose, ici et maintenant. J’attends donc avec impatience que l’on m’en oppose d’autres, qui m’auraient échappé, plus nobles et généreux …
Partie 1. Radio Barques clôture sa saison, après 40 émissions de « contre-regards » qui ont parfois fait grincer quelques dents, nous ont valu des « pressions » pas toujours amicales, mais au cours desquelles j’ai, en compagnie de Jean Claude Julès, défendu et affirmé ma liberté d’expression…sur les ondes de Grand Sud FM. Régionales: les Verts prévoiraient un pseudo « statut d’autonomie » pour les « catalans ». Démago, et inapplicable
Partie 2. Le Carcassonnais socialiste Jean-Claude Pérez ne veut pas se laisser…enterrer politiquement. Philippe Saurel, lui, poursuit sur sa lancée, avec quasiment une nouveauté par jour; ça y est, il est candidat déclaré aux élections régionales.
Partie 3. Didier Codorniou et le PRG, en froid avec le PS, observent cette dernière péripétie de la candidature Saurel avec un vif intérêt…avant de se positionner prochainement.
Tous les regards sont, depuis des semaines, tournés vers Athènes . Et le débat fait rage, à Paris, entre les soutiens de la politique menée par Tsiprias et ceux qui la contestent. Les premiers, qui se font le plus entendre, poursuivent une « guerre idéologique et politique » dont le véritable champ de bataille est en réalité la France, et la cible la politique conduite par son exécutif. Un rassemblement de « forces » aussi hétéroclite que contradictoire, qui va, comme en Grèce, de l’extrême droite à l’extrême gauche, en passant par les souverainistes de tous bords, jusqu’à de larges couches militantes au sein même du PS. Une mobilisation qui a l’intérêt d’exprimer, en creux, la crainte bien réelle, de voir notre pays se retrouver un jour dans une situation économique et financière voisine des Grecs. Je sais bien que l’on me fera le procès habituel, ce disant, d’un « amalgame odieux » et de me faire le porte-parole, forcément « zélé » de la « finance internationale »- que l’on hésite encore à présenter comme étant à l’origine d’un complot contre les peuples et la démocratie – cela ne saurait tarder -, mais les faits politiques sont bien là; et ils sont têtus, disait a juste titre Lénine. Les faits, et les chiffres… Quelques uns pour rafraîchir les esprits, en ces temps de surchauffe médiatique concentrée sur la Grèce…