De l’affligeante augmentation des indemnités d’élus départementaux et de leurs lamentables effets…

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J’ai récemment publié un billet d’humeur sur la scandaleuse augmentation des indemnités des élus départementaux du Tarn et Garonne. Une décision d’élus pour des élus que l’on peut constater dans de nombreux autres départements. De gauche ou de droite. Hier, encore, dans celui de l’Hérault, présidé par un socialiste, qui conserve de surcroît son mandat de député, cela fut fait aussi, avec les voix de tous les conseillers, tous! Je ne vais pas revenir sur ce que j’ai déjà dit du caractère indécent de ces décisions, sinon pour rajouter que pour des collectivités en charge du « social » en général et du RSA en particulier, lever l’impôt à des hauteurs jamais atteintes dans ce pays pour assurer, entre autres, le train de vie de nos élus, voilà qui est en effet proprement insupportable. Et allez donc expliquer à un salarié qui gagne le SMIC, qui se lève tous les matins tôt et rentre tous les soirs tard, qu’un élu départemental de base, dans mon département, par exemple, perçoit son équivalent majoré de 30% , alors qu’il ne pointe pas tous les jours de toutes les semaines au siège de son Assemblée pour y subir des « cadences infernales », que je sache… L’on me rétorquera, évidemment, que ces majorations indemnitaires ne sont qu’une goutte d’eau dans le budget départemental et qu’il ne faudrait pas en faire tout « un fromage ». Certes, mais il en est de même, toutes proportions gardées, pour l’Impôt sur les Grandes Fortunes dans l’ensemble du budget de l’État ou des « retraites chapeaux » des grands patrons du CAC 40 dans le Chiffre d’Affaires de leurs multinationales… Et que n’a-t-on  entendu dans le débat public sur ces deux sujets! Pour finir par nous expliquer qu’il s’agissait bien de « décisions symboliques », et que la politique était justement la gestion « du symbolique » en question. Ce qui est vrai! Mais force est de constater que cette gestion  là s’arrête aux frontières des intérêts de nos seuls élus. L’autogestion en pratique, en quelque sorte! 8% d’augmentation pour les conseillers de l’Hérault, plus ou moins 1% pour le Smic! Une proposition cependant, dans un silence politique total, a retenu mon attention; celle avancée par le Parti Communiste: indemnité alignées sur le SMIC et demi-indemnité pour les retraités ou les salariés qui ont d’autres revenus. Voilà qui, si elles étaient mises en pratique, à tout le moins mises en discussion, permettrait d’avoir, sur ces indemnités d’élus , toutes collectivités confondues, un débat bigrement intéressant. Mais « circulez donc », il n’y a rien à voir! En attendant, nous voilà condamnés à ce spectacle de gros et petits matous jamais satisfaits de leur pâtée…

Quand des élus du Tarn et Garonne se remplissent les poches, c’est la France qui souffre…

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Lors de la première session de la nouvelle assemblée départementale du Tarn et Garonne, la nouvelle majorité a d’abord proposé une hausse de 33% des indemnités des élus. Mais le groupe socialiste a demandé que cette hausse soit ramenée à 23% et que trois emplois-jeunes soient embauchés. C’est cette proposition qui a finalement été votée par 23 élus, tandis que les 7 conseillers PRG votaient contre. Un exemple frappant, et sonnant, de cécité politique.

Et si Philippe Saurel visait une autre cible que la future grande région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon?

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Dans un récent billet,  je commentais les propos de Philippe Saurel, rapportés par la Dépêche du Midi, juste après qu’il ait rencontré son propriétaire et patron du PRG, monsieur Baylet. Notamment cette phrase : « Du coup, il nous appartient de donner aux populations dont nous avons la charge une autre représentation que celle d’un Parisien ou d’un apparatchik. » Pour les régionales de décembre, bien évidemment! Ce qui semblerait confirmer sa volonté d’en être une des principales figures, avec le PRG et d’autres, évidemment.
Faut-il entendre que Monsieur Baylet lui a donné quitus pour en être le porte-parole et qu’il lui offert, de surcroît, des garanties sur sa volonté de partir en solo? Rien n’est moins sûr, tant le risque est réel, pour une gauche divisée au premier tour – les Verts et le Front de Gauche ayant déjà décidés de concourir seuls -, de se retrouver au « tapis »…

Philippe Saurel et le populisme « d’extrême-centre ».

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Et Saurel qui continue à poser des mines, tous les jours ou presque, dans le champ de ses anciens amis politiques, pour ne pas dire camarades, comme cela ne se dit plus dans les sections parisiennes, et qui ne s’est jamais dit dans les premiers cercles de la direction du PS, et qui ne se dira plus jamais – imagine-t-on Cambadélis interpeller ainsi, comme au temps de sa jeunesse, François Hollande, Manuel Valls, Emmanuel Macron et tous les cadres dirigeants et collaborateurs qui peuplent la haute administration de l’État et des collectivités locales? – Lol, dirait mon petit-fils, qui n’en connaît aucun, hélas!

Saurel donc, qui bombarde en affirmant – comment peut-il reculer à présent, et comment ne pas penser qu’il a de sérieuses garanties – « Je n’exclus aucune hypothèse, si ce n’est que je n’ai pas envie d’être tenu en laisse, ni par Mme Delga, ni par M. Reynié, ni par M. Onesta.« Oui, bon! Sauf qu’il n’y en a pas trente six d’hypothèses. Soit il fait ses listes et en prend la tête, soit il maquignonne avec Baylet pour tenir la laisse des suivants. Ce qui semble confirmé par ses propos dans la Dépêche: « Depuis le mois de novembre, nous nous rencontrons régulièrement ( avec Monsieur Baylet ). Nos relations sont chaleureuses. On parle la même langue. Nous avons fait un tour d’horizon politique et nous sommes en symbiose de vue sur un certain nombre de dossiers avec le PRG. Les choses se discutent peu à peu. Il y a beaucoup de femmes et d’hommes politiques des deux régions, de gauche comme de droite, qui sont très déçus quant au profil que prend cette élection. Ils ont envie d’une nouvelle voie possible. Du coup, il nous appartient de donner aux populations dont nous avons la charge une autre représentation que celle d’un Parisien ou d’un apparatchik. »

Ah! ce « Parisien » pour qualifier Dominique Reynié qui sent bon ce mauvais – et très suspect – fond de culture méridionale où la détestation des Parisiens, de la main droite, cache la sébile tendue, de la main gauche, pour exiger de lui transferts de centres de recherche et d’activités, subventions et allocations diverses pour subvenir à une population parmi la plus « pauvre » du pays.

Petite, affligeante, misérable posture populiste assortie de surcroît du procès fait à ce « Parisien » de ne pas appartenir à la caste des élus installés. Le temps passe, et passe vite, et Philippe Saurel ressemble de plus en plus à une mauvaise caricature de Georges Frêche… Comme pour l’Histoire, qui se reproduit toujours sous la forme d’une farce, à vouloir trop ressembler à son maître on se présente finalement aux yeux des autres « petitement »…

Mes Contre-Regards sur Radio Grand Sud FM (1) – Radio Barques – du 25 avril 2015

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Eropolis et salon du mariage narbonnais. Skate park de ville et patinoire d’agglo… ça patine !  

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