Que dire d’autre que ce qu’écrivait Valérie Toranian dans une de ses dernières chroniques de la Revue des Deux Mondes.
« Entre deux maux, il faut choisir le moindre. Barack Obama a choisi. Téhéran est un mal relatif comparé à la barbarie de Daesh. Les diplomates iraniens et américains actuellement réunis à Lausanne semblent prêts à jouer la dernière manche de la discussion autour du programme nucléaire iranien. Objectif pour le chef de la Maison-Blanche : assouplir sa relation avec l’Iran qui, à ses yeux, est sur la scène moyen-orientale la seule puissance capable de stopper l’avancée de Daesh.
L’Amérique sait que ses frappes aériennes ne suffiront pas contre l’État islamique. Comme il est hors de question pour elle d’engager des troupes au sol, l’Iran semble bien être l’unique clé de la résolution du conflit.
André Viola a donc été hier matin président du Conseil départemental de l’Aude à l’unanimité moins un bulletin blanc (le sien) . Les deux seuls conseillers départementaux UMP élus dimanche dernier dans l’Aude ont voté pour lui, ce qui suscite l’interrogation de la presse locale et la réprobation d’une certaine fraction de la droite départementale. Pas la mienne, en tout cas, et ce pour au moins deux raisons. La première est qu’il n’y avait aucun enjeu de pouvoir dans ce troisième tour, et la seconde parce que ce binôme Martin-Marie-Christine Théron-Chet a bénéficié du soutien du PS face au candidat du FN, au second tour de ces départementales. Un geste de courtoisie et d’élégance républicaine!
Curieux comme l’on semble se satisfaire d’une incontestable défaite, dans les rangs et à la tête de Nouveau Narbonne, et ce au motif que, sur la seule Ville, Didier Mouly et ses deux autres candidats seraient gagnants ( encore qu’il soit loin de rassembler toutes les voix de droite qui s’étaient exprimées en sa faveur lors des municipales dernières.) Non! leur défaite électorale et symbolique est nette, et sans ambiguïté – voir mon billet précédent! Ce scrutin n’était pas, en effet, un « troisième tour des municipales » sur le seul territoire communal, tout de même! , mais une élection cantonale, faut-il le rappeler! Et le canton où Didier Mouly était en compétition, le plus important d’un point de vue politique et personnel, était connu, et de lui au premier chef, pour son avantage comparatif, du fait de son redécoupage, au profit de la gauche; comme était connu aussi le rapport des forces politiques en présence, notamment le poids du FN (Cf son score aux dernières élections européennes ).