Sénateurs et députés cumulant des mandats vont pouvoir continuer à distribuer une partie de leurs revenus parlementaires aux élus de leur choix. La majorité sénatoriale a supprimé, lundi 11 juillet, un amendement passé quelques jours plus tôt à l’Assemblée par le député René Dosière, qui obligeait les élus qui dépassaient le plafond légal d’indemnités perçues au titre de leurs différents mandats à reverser le surplus à leur collectivité. Et ce après que le Sénat a décidé d’attribuer une prime de 3 531,61 euros aux sénateurs, somme correspondant, selon un document de la questure, « à un rattrapage exceptionnel sur un complément d’indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) versé en une seule fois fin juin ».
L’explication de Gérard Larcher, président UMP du Sénat :« . « La démocratie, ça a aussi un prix ! Il faut que des parlementaires soient indemnisés ». Ben voyons ! A ce niveau d’aveuglement on se demande si, au-delà d’un certain seuil de cumuls et d’indemnités on accorde encore du prix à la décence la plus élémentaire. Qu’on en finisse donc avec cette exception politique française du cumul des mandats ! Qui, pour l’heure, hélas !, ne figure dans aucune des propositions présidentielles des très nombreux candidats potentiels. Le signe manifeste d’une caste qui ne craint plus quelque « nuit du 4 août ». Jusqu’à quand ?
Dimanche : « Ce n’est pas le Dominique que je connais. C’est un complot. Il doit être présumé innocent ! »
Lundi : « C’est un séducteur, un dragueur. On lui a tendu un piège. Il doit être présumé innocent !
Mardi : « C’est un séducteur impénitent, un dragueur compulsif, souvent lourd et pressant, parfois à la limite du harcèlement, et très porté sur le sexe…C’est une conspiration. »
Dans cette unanimité politico-médiatique, la seule position équilibrée, dès lundi, est venue de Cécile Duflot : « la justice pour la jeune femme qui a porté plainte pour des faits qui, s’ils sont avérés, sont très graves. La justice pour Dominique Strauss Kahn qui bénéficie de la présomption d’innocence ».
Mercredi : Ou plutôt depuis hier soir seulement, un timide rééquilibrage s’opère en direction de la présumée victime.
Trop tard ! Le parti du Bien et de la Vertu est mis à nu par l’explosion en plein vol de son « candidat » naturel,la presse et les médias vilipendés pour leur complaisance,et la classe politique toute entière accusée de complicité.
Le New York Times,lui,face aux critiques françaises sur le traitement fait à DSK par la justice américaine,pose une seule question : « Si cette affaire s’était produite en France,que ce serait-il passé ? ». On imagine d’ici un commissaire du premier arrondissement de Paris dans ce genre de situation ! Et on étouffe de rire…
ll est des moments qui révèlent le refoulé de notre arrogance nationale. Celui d’un pays qui n’en peu plus de masquer sous une rhétorique républicaine et sociale des mœurs et des pratiques politiques d’ancien régime.
Une image, une seule pour symboliser l’arrogante vulgarité du » politique « . Sa paranoïa! Il paraît même que cet emplâtre est éclairé la nuit par trois grands projecteurs.Un comble! Ainsi va l’histoire qui du Palais des Rois de Majorque en fait désormais celui d’un Roitelet de Conseil Général. On n’arrête pas le progès! celui de la bêtise et de la laideur.
Curieux cet entretien accordé par Michel Maffesoli à Patrick Nappez! mais c’est à peu près ce que je disais à un « ami », en lui faisant observer que, en sus des observations de Maffesoli, et « entre autres remarques », les intentions de vote au premier tour, malgré des sondages d’opinions très défavorables, restaient au dessus des 25% pour le candidat Sarkozy… Et que la Gauche aurait bien tort de partir déjà gagnante, avant même que le PS ait organisé ses primaires et « légitimé » son candidat… Au risque de sérieuses désillusions!
Extrait:« Au-delà d’une conception rationaliste du vivre ensemble et du contrat social, l’émotion a sa place dans notre société. Je me suis dit que le président Sarkozy suscite tellement d’émotions et de haine que cela vaudrait le coup de voir ce qu’il y a derrière. »
Ve 31.1.2025 Levé à 4h30. Déverrouillage de l’alarme programmée à 5h30. Monté dans le taxi à 7h. Arrivé à l’hôpital privé du Grand Narbonne à 7h 15. Pris en charge, en mains plutôt, par une première […]
Ve 24.1.2025 Chaque mardi et mercredi, une atmosphère singulière flotte dans les allées de ce magasin à libre-service. Loin de l’agitation habituelle des fins de semaine, elles ne sont empruntées que […]
Me 22.1.2025 Cinéma. Dimanche, à 15 heures, ai vu, au Théâtre + Cinéma – scène nationale Grand Narbonne, le dernier film de Walter Salles : Je suis toujours là. Un grand film qui m’a incité à […]