Le feu aux niches!

 

Unknown

Une niche, comme le précise mon dico, abrite en général un chien. Souvent de garde. Et méchant de surcroît. Pas question de s’en approcher, au risque dune vilaine morsure. Ou de furieux aboiements. Comme ceux de nos amis les contribuables : ménages ou entreprises, nombreux à se trouver au chaud dans leurs juteuses petites niches fiscales. Et pas décidés du tout à en sortir. L’os est en effet goûteux. Mais, en ces temps de disette budgétaire, il serait aussi bien dans le panier de l’Etat. C’est en tout cas l’avis du Conseil des prélèvements obligatoires (CPO), un organisme lié à la Cour des comptes, qui, dans un rapport tout récent, propose de 15 à 29 milliards d’euros d’économies en suggérant de revoir deux mesures phares du quinquennat: la TVA réduite dans la restauration, qu’il faudrait passer de 5 % à 12 %, et les heures supplémentaires, à soumettre à l’impôt sur les revenus. De quoi rapporter respectivement 4,6 milliards et 1,2 milliard. Et ravir Nicolas… Autre fantaisie de  Didier Migaud, le premier président de la Cour des Comptes et patron du C.P.O : rendre moins avantageux les régimes fiscaux utilisés par les groupes, du type «régime mère-fille» et «intégration fiscale», et de supprimer le régime de «bénéfice mondial consolidé», utilisé par cinq groupes et coûtant 302 millions à l’État. Avec, au passage, cette petite, mais perfide proposition : le plafonnement de la déductibilité des intérêts d’emprunts à 30 % du résultat comptable, comme le fait l’Allemagne, qui rapporterait 11,4 milliards sur trois ans.Pas que du bonheur, pour les entreprises,la nouvelle idée du Président de la République de rapprocher les fiscalités françaises et allemandes. Mais, peut-être, a-t-il vraiment l’intention d’ engager une politique fiscale à front renversé sous couvert d’harmonisation européenne.Contradictoire avec celle de la première partie de son mandat,certes, mais pas sans intérêt au plan électoral non plus. A suivre donc! On n’a pas fini de rigoler, jusqu’en 2012…

 

 

 

Les députés de l’Aude sont mal notés!

   

Pour la deuxième année consécutive, lesinfos.com publie un palmarès des députés selon leur degré d’activité au Parlement.

Ce site piloté par le journaliste Bernard de la Villardière, a passé au crible leurs interventions en commission, comme dans l’hémicycle. Originalité de ce palmarès, les journalistes ont mesuré le temps d’intervention, permettant de ne pas se contenter de trois mots lâchés pour marquer sa désapprobation.

Evidemment les critères retenus ne sont pas exempts de critiques. Ainsi en retenant le nombre de rapports publiés, on valorise de fait les députés de la majorité. De même, intégrer le nombre de propositions de loi dont les députés sont les auteurs est pénalisant pour les députés de l’opposition.

Bref, si ce classement est un peu réducteur, il donne tout de même une « image » de l’activité de nos représentants dans l’Aude. Ainsi, Jacques Bascou occupe la 502ème  place (sur 576), Dupré la 326ème et Pérez la 564ème. Bon ! pas très brillante tout de même la performance de nos élus ! D’autant qu’ils sont en net recul par rapport à l’année dernière puisque le premier de nos députés était 112ème, le second 195ème et le troisième 26ème !

Explications : le cumul des mandats, la campagne des européennes et des régionales, l’usure du pouvoir, la maladie, le stress ? J’avoue humblement ne pas avoir de réponse à cette question. Et laisse donc les intéressés y répondre… Ils ont, sur leur temps de parlementaire, apparemment, de quoi satisfaire la curiosité bien légitime de leurs électeurs, non ?

Le syndrome de l’Elysée.

 

 

 

 

En 1965, presque personne n’a voulu se présenter à l’élection présidentielle. Ni Mendés France, ni Pinay. C’était il est vrai la première. Aujourd’hui, c’est plutôt la bousculade. A gauche, DSK hésite, Royal dit ne pas être candidate en l’état , Fabius encore moins , Valls piaffe d’impatience, Collomb pointe son nez, Martine avance masquée et Hollande s’est déclaré. Quant à Mélenchon, Joly et d’autres encore, ils font tout, ou semblant, pour en être.