Ils étaient 400, dans ma petite cité, à manifester contre la « loi sécurité globale ». Mais une petite dizaine certainement à l’avoir entièrement lue. Oui ! je sais que disant cela, je ne ferais qu’exprimer mon habituel « mépris de classe ».
Le journaliste contemporain, comme l’historien ou le sociologue, notamment et surtout, considère que le cœur de sa mission est de traquer et dénoncer les initiatives et décisions d’un « pouvoir d’État » forcément pervers – car au service de « superriches » et d’une « élite mondialisée » – et de ce fait totalement incompétent, parce que illégitime, à prendre en charge et considération l’intérêt général – et celui des plus pauvres de ses administrés, en particulier.
Maire de Montpellier de 1977 à 2004, président de la Communauté d’Agglomération, député, président de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche n’en a pas moins continué d’exercer son métier de Professeur d’Université. Et, jusqu’à sa mort, le 24 octobre 2010, être autant admiré que détesté, par se amis politiques ou pas.
Depuis le début de la polémique sur l’article 24 de la loi dite de sécurité globale, la majorité de ceux qui s’érigent en défenseurs des libertés en général et de celle de la presse en particulier, mentent.
Dans la série, « il ne faut pas infantiliser les français » : cet après-midi, dans une zone commerciale, une heure de queue devant le magasin de jouet d’une grand marque commerciale – pas de pub ! – et affluence « métro » comme aux heures de pointe, à l’intérieur du magasin.
Dans celle – série – , fort applaudie ces derniers jours dans les médias, « le livre est un bien essentiel : c’était en centre ville et les passants passaient devant la vitrine d’une librairie indépendante ; un péquin – je ne compte pas le libraire… – à l’intérieur, feuilletait consciencieusement un livre ; il prenait son temps et semblait s’être mis à l’abri – dehors il pleuvait !