L’insoutenable lourdeur de Frêche.

Georges Frêche, préside la Région Languedoc-Roussillon. Il est de surcroît professeur des Universités. Ce qui, de nos jours, n’est pas une garantie de clarté et de style. Vous me direz que personne ne lit ses éditoriaux et que l’entendre suffit à nous révolter. Certes! Mais ce Monsieur aime à donner des leçons au monde entier, aussi ne puis-je résister au plaisir de vous livrer son dernier écrit qui, en cours moyen de 2ème année, aurait probablement obtenu d’un enseignant au libéralisme ( bourgeois, évidemment! ) avéré, la note de 2/20. Voici donc ce chef d’oeuvre : « Dans un contexte de crise financière, économique et sociale, la Région construit un budget adapté en soutenant l’économie réelle. ( Essayez de construire, parce que chez Georges on construit des budgets et on élabore des routes, un budget tout en supportant l’économie!…) Avec une politique de grands travaux, un soutien ( répétition…) à l’économie de la matière grise ( kezaco? ) et à l’économie durable, la Région affiche sa priorité : solidifier l’économie (encore!) régionale pour (manque un verbe: sans doute assurer…) le dynamisme du Languedoc-Roussillon. A la relance de papier (occurence maoïste mal placée, et de mauvais goût) de l’Etat, nous répondons par une relance réelle ” Malheureusement, ce genre de charabia se lit dans toutes ces feuilles distribuées généreusement dans nos boîtes aux lettres par des élus locaux qui, heureusement pour eux, se dispensent d’y contempler la médiocrité de leur image. Quant à moi, je les envoie directement à la poubelle…

Le leurre du métissage culturel.

 
 
 
 
 
 
 
 
« Le modèle français d’intégration ne fonctionne plus, il aggrave inégalités et discriminations plus qu’il ne les combat. Et le décalage entre le métissage de la société française et l’étroite homogénéité de ses élites est plus flagrant et choquant que jamais. » Métissage! voilà un mot, généralement suivi du qualificatif culturel, abondamment cité dans la presse au nom d’un anti-racisme de bon aloi, dont nul esprit égalitariste ne saurait s’offusquer, mais qui a le redoutable inconvénient d’oublier la réalité qu’il désigne. Car si les mots ont encore un sens, il nous est demandé, aux fins d’insertion dans un moule étroit,de devenir les otages du principe de standardisation et du rabotage des aspérités culturelles. Alors même que, comme le dit si justement le poèteécrivain  Gil Jouanard « Nul véritable citoyen du monde ne fondera jamais son cosmopolitisme sur d’autres motifs que ceux suscités par le primat viscéral et intellectuel de la diversité. » ( Le jour et l’heure. Editions Verdier. 1998.Page 31 ). J’avoue moi aussi que je recherche chez autrui ce qui m’en différencie : « la différence entre lui et moi est grande, plus son identité requiert mon attention. » Tournant ainsi le dos au métissage culturel,  » …j’offre mon attention passionnée aux quatuors de Haydn, aux chants des Pygmées, aux joueurs de murali du rajasthan, au peintre en bâtiment siffleur, à l’individu qui ne ressemble à personne. »

En politique il n’est point de parti de la vertu.

pas content

L’ ancien maire de Narbonne: Michel Moynier, apolitiquement divers droit , prend à témoin la presse locale et l’opinion du mauvais traitement que le nouveau: Jacques Bascou, apolitiquement socialiste, lui infligerait: exiguité des locaux mis à disposition de son groupe, téléphonie défaillante, balayage et dépoussiérage fictifs…

O sole mio…

Dans Le Point.fr, ceci :

« À quoi tient un congrès du PS… Si Bertrand Delanoë avait accepté l’offre des ­socialistes marseillais, c’est sa motion qui serait arrivée en tête le ­6 novembre. Le duel de dames n’aurait pas eu lieu, les contestations qui ont suivi pas davantage. Avec des « si », on mettrait Paris (et son maire) en bouteille, mais il s’en est bel et bien fallu d’un cheveu. Mi-septembre, le chef des socialistes marseillais, Jean-Noël Guérini, a dépêché son bras droit, Patrick Mennucci, pour négocier le ralliement des Bouches-du-Rhône. Rendez-vous a été pris avec Harlem Désir, lieutenant de Delanoë, dans un café proche du siège de Solferino. Si le deal n’a pas été scellé, c’est que le maire de Paris jugeait exorbitantes les conditions des Marseillais (notamment la tenue de primaires ouvertes à toute la gauche pour la présidentielle) et qu’il ­réprouvait les pratiques d’une fédération contrôlée par Guérini d’une main de fer. « Faire de la politique, c’est avoir une ligne et des principes », commente Harlem Désir. Ségolène Royal, elle, a topé sans ­hésiter. Résultat : elle a hérité de 4 300 voix dans les seules Bouches-du-Rhône. De quoi distancer largement ses rivaux… »

Même opération mains propres (!!!) dans l’Hérault où G. Frêche a troqué les voix de ses fonctionnaires territoriaux et de ses obligés contre sa réintégration au parti.Raté! Comme quoi la rénovation des moeurs et des pratiques promu par Ségolène passe aussi par des alliances méditerranéennes aux accents disons, pour rester courtois… napolitains. Je l’imagine tenant par la main Guérini et Frêche :  » Fra…ter…ni…té… »  » Fra… … … » …