Après un premier billet : « Narbonne ! Municipales2020 : À mon tour d’entrer en campagne ! » (ici). Poursuivons donc notre réflexion sur les grandes options d’aménagement que les équipes en compétition à l’exercice du pouvoir municipal devraient, à mon sens, inscrire comme prioritaires. Et prenons l’exemple d’un grand chantier structurant concernant le centre ville aux croisement de logiques urbaines, environnementales, culturelles… et de mobilités.
Laissons de côté, pour le moment, le nombre d’arbres ou de trottinettes par habitant (je plaisante), pour nous intéresser à ce qui me semble, s’agissant des politiques environnementales des villes et villagesdu Grand Narbonne et du Grand Narbonne lui-même, le principal sujet à traiter par les futures équipes qui auront la gestion de ces collectivités. Un sujet totalement absent dansle début de cette campagne électorale, alors qu’il conditionne tous les autres aspects des politiques à conduire afin d’adapter nos villes au changement climatique et à la rareté des ressources foncières et en eau, notamment.
L’ogre médiatique a besoin de sa dose quotidienne de « scandales » moraux, intellectuels ou politiques — au mieux les trois à la fois — pour persévérer dans son être, entretenir son armée de servants et servir son « public ». L’information, quand elle ne prêche pas la haine ou la pitié, ne peut en effet le satisfaire. Il en est le seul juge. À défaut d’en trouver, chaque matin il en fabrique ; qu’il offre ainsi à l’appétit de serviles et médiocres suiveurs. Ainsi voit-on des cohortes d’analphabètes juger, à son image, du bien et du mal ; lui servir la même soupe et s’ériger en « conscience morale » du temps. Dans ce monde en noir et blanc composé de tyrans et de victimes, de dominants et de dominés, de salauds et de saints…, le doute, la nuance, l’intelligence, le respect n’ont pas leur place. L’obscénité et la plainte y règnent ; et les mots sont de plomb, et la pensée de pierre.
Jeudi dernier, notre Alphonse, qui se présente modestement, à lui tout seul, sous l’étiquette « Je suis Narbonne », nous invitait à trinquer « en toute convivialité » dans une « ambiance chaleureuse » à l’inauguration de la permanence du Rassemblement Narbonnais, la sienne aussi après ses publiques et médiatiques embrassades avec le sieur Daraud. Je ne sais si les bouchons sautèrent, et les canons avec, lors de cette surprise-partie bleu marine, mais, depuis, Alphonse a la gueule de bois. Pour tout dire, il fait la tronche ! Daraud n’est plus le grand démocrate et l’économiste de génie qui le faisait vibrer hier encore dans les colonnes de l’Indépendant. Depuis, notre Alphonse, amant déçu, est reparti « au turbin » — comme dans la chanson ! — ; et cherche un nouveau Théodule (familièrement Dudule* !) pour le nourrir de sa pensée — profonde — et de son programme — prodigieux…
*Dudule est, aussi, une marque spécialisée dans le matériel pour la pêche au coup. Son slogan : « Avec Dudule, le poisson pullule ! »
L’alliance de l’extrême gauche, d’une partie de la gauche anciennement laïque et désormais bigote, et des islamistes est donc apparue hier sur la place publique. Comme elle le montra aussi en son temps à Neauphle-le-Château autour de l’ayatollah Khomeiny. Et le montre encore aux côtés du Hamas, notamment. Une continuité historique en accord avec ses options politiques : « les ennemis de la démocratie et des libertés sont mes amis. » Avec toujours la même méthode pour les combattre : retourner les principes et les valeurs de la République contre elle même. Ainsi hier, extrême gauche et islamistes défilaient contre les « lois liberticides »qui interdisent de se masquer le visage dans l’espace public ou de porter un signe religieux à l’école, en brandissant l’étendard laïque tout en criant « Allouha Akbar ».
Ces mêmes jours, précisément un 9 de ce mois de novembre, en 1989, un mur tombait et libérait des peuples entiers enfermés dans des régimes totalitaires et un 11 novembre, en 1940, une manifestation de lycéens et d’étudiants, durement réprimée, avait lieu à Paris, sur les Champs-Élysées et devant l’arc de triomphe de l’Étoile en commémoration de l’armistice du 11 novembre 1918. Quant à nous, nous retiendrons qu’en 2019 ce 10 novembre fut celui de la honte et du déshonneur…