Scènes de la vie narbonnaise à l’entrée du passage de l’Ancre et du cloître de la cathédrale Saint Just-Saint Pasteur

 
     

Lundi dernier, était-ce le matin ou l’après-midi, je ne sais plus. Pour quelles raisons me suis-je retrouvé devant l’entrée du passage de l’Ancre, je l’ignore. Et pourquoi en son milieu discutaient trois personnes de ma connaissance, je le découvris plus tard. La plus ostensiblement visible des trois — de par sa vêture —, qui m’aborda, était un des prétendants à la première magistrature de Narbonne, un personnage fantasque et haut en couleur qui a le goût de vestes et de cravates uniformément teintées d’un bleu marial qu’on croirait tout droit sorties d’un magasin spécialisé dans l’habillement ecclésiastique.

Narbonne ! Municipales2020 : « La ville de demain se dessine à l’entrée Sud » ! Vraiment ?

 

La Une de l’Indépendant de ce jour est consacrée à la visite, effectuée hier, du quartier en construction des Berges de la Robine par le président national de la Fédération Française du Bâtiment, Jacques Chanut. Une réunion de travail avec le maire de Narbonne Didier Mouly et le président de l’agglomération Jacques Bascou, l’avait précédé, apprend-t-on, dans la même édition de ce même journal. Elle lui aurait ainsi permis de prendre connaissance avec beaucoup d’intérêt — je n’en doute pas — de « la ville de demain qui se dessine à l’entrée Sud » de Narbonne. 

Narbonne ! Municipales2020 : Acte 2 de « mon » programme municipal…

   

Photo : Passelac et Roques Architectes

   

Après un premier billet : « Narbonne ! Municipales2020 : À mon tour d’entrer en campagne ! » (ici). Poursuivons donc notre réflexion sur les grandes options d’aménagement que les équipes en compétition à l’exercice du pouvoir municipal devraient, à mon sens, inscrire comme prioritaires. Et prenons l’exemple d’un grand chantier structurant concernant le centre ville aux croisement de logiques urbaines, environnementales, culturelles… et de mobilités.

Narbonne ! Municipales2020 : À mon tour d’entrer en campagne !

   

Laissons de côté, pour le moment, le nombre d’arbres ou de trottinettes par habitant (je plaisante), pour nous intéresser à ce qui me semble, s’agissant des politiques environnementales des villes et villages  du Grand Narbonne et du Grand Narbonne lui-même, le principal sujet à traiter par les futures équipes qui auront la gestion de ces collectivités. Un sujet totalement absent dans  le début de cette campagne électorale, alors qu’il conditionne tous les autres aspects des politiques à conduire afin d’adapter nos villes au changement climatique et à la rareté des ressources foncières et en eau, notamment.

L’ogre médiatique a besoin de sa dose quotidienne de « scandales » moraux, intellectuels ou politiques…

         

L’ogre médiatique a besoin de sa dose quotidienne de « scandales » moraux, intellectuels ou politiques — au mieux les trois à la fois — pour persévérer dans son être, entretenir son armée de servants et servir son « public ». L’information, quand elle ne prêche pas la haine ou la pitié, ne peut en effet le satisfaire. Il en est le seul juge. À défaut d’en trouver, chaque matin il en fabrique ; qu’il offre ainsi à l’appétit de serviles et médiocres suiveurs. Ainsi voit-on des cohortes d’analphabètes juger, à son image, du bien et du mal ; lui servir la même soupe et s’ériger en « conscience morale » du temps. Dans ce monde en noir et blanc composé de tyrans et de victimes, de dominants et de dominés, de salauds et de saints…, le doute, la nuance, l’intelligence, le respect n’ont pas leur place. L’obscénité et la plainte y règnent ; et les mots sont de plomb,  et la pensée de pierre.

Articles récents