Trois « notes » sur un premier casting journalistique pour les prochaines municipales…

 

 
   

Pleine page dans « l’Indep » local sur les candidats potentiels aux prochaines élections municipales. Didier Mouly, le maire sortant, lui, s’était déjà publiquement déclaré, quant aux autres personnalités de ce casting journalistique : Catherine Bossis et Nicolas Sainte Cluque pour le PS – Cf mes analyses sur leur opposition de « ligne » et leur désir d’en découdre – et Alain Perea, le député LaREM – soucieux, bien évidemment, de « jouer un rôle » –, rien de nouveau  dans ce « dossier », pour ceux qui lisent régulièrement ce blog, en tout cas. Les absents, par contre, étonnent, et je pense surtout et encore au PS et à Marie-Hélène Fabre en particulier.

Pourquoi donc cette déferlante médiatique sur Le Média TV de Jean Luc Mélenchon ?

   

   

J’avoue ne pas comprendre cet acharnement médiatique général contre « Le Media TV », la web télé de Jean Luc Mélenchon et de ses amis de La France Insoumise. S’attendait-on vraiment, de la part de ses responsables, à un traitement de l’information identique à celui des autres organes de la presse audiovisuelle ? C’eût été exiger pareillement de l’Humanité, notamment, qu’elle reprenne les mêmes grilles d’analyse et d’interprétation que celles des principaux médias du domaine public ou propriétés de grands groupes industriels ou financiers. Absurde, évidemment !

Les projets de prison et d’aire de grand passage ne doivent pas cacher la forêt proliférante des zones pavillonnaires et d’activités…

       

Voilà un sénateur membre du PS assumant une ligne politique résolument opposée à celle du gouvernement et du Président de la République expliquer à (et dans) la presse et aux personnes qui refusent l’éventuelle implantation d’une prison souhaitée par les élus de ce territoire dans une zone comprise entre Narbonne et Marcorignan, qu’il allait proposer à Emmanuel Macron lui-même (sans rire !) de la déplacer dans le secteur du Lézignanais. Ce qui serait du plus haut comique s’il ne nous prenait pas pour des imbéciles, ou des « dindons ».

La guerre du rail n’aura pas lieu…

La SNCF est à la dérive avec une dette hors de contrôle passée de 44 milliards d’euros en 2010 à 62,5 milliards en 2016 ; un régime spécial des cheminots, avec des départs en retraite à 57 ans pour le personnel non roulant et dès 52 ans pour les conducteurs, qui coûte 4 milliards par an à la collectivité ; des charges d’exploitation : 22,2 Md€ financées à hauteur de 10,5 Md€ (soit 47 %) [1] par des dépenses publiques (et donc des prélèvements obligatoires) ; des capitaux propres  négatifs pour – 5,9 Md€… Au total, la SNCF bénéficie bien d’un soutien de 14 milliards d’euros par an (l’équivalent du budget total de l’Éducation nationale), et ce pour une qualité de service, disons discutable (je suis gentil !). Dans ce contexte, l’État veut réformer, vite ; et le débat classiquement se polarise sur des positions idéologiques. Résumons !

À Droite, la réforme de la SNCF serait une réformette. Il serait nécessaire d’aller beaucoup plus loin :

Articles récents