Quelle semaine pour le PS narbonnais ! Si ses troupes (désormais rares et idéologiquement perdues depuis son implosion politique récente : le spectacle donné au plan national en est le triste reflet) et son électorat s’éparpillent un peu partout dans la nature, ses élus locaux (ils sont encore nombreux), à l’inverse, sont déjà entrés en compétition pour les prochaines échéances électorales (larvée, mais vive : c’est un euphémisme !)
Comme pour chaque génération de contrats de plan Etat-Région (CPER), de lourds retards dans l’engagement et l’exécution des crédits sont inévitablement constatés. Celui couvrant la période 2015-2020 ne manque pas à la règle. Alors qu’ils devaient démarrer en 2014, ils n’ont été finalement signés qu’à l’été 2015 (plus d’un an de retard !). De plus, une révision a été opérée en 2016 pour ajuster les contrats aux nouveaux périmètres des grandes régions fusionnées. Aussi est-il prévu, comme à chaque génération ou presque de CPER, une clause dite de « revoyure ». Elle devrait se discuter dans ce mois de janvier 2018.
Il est maire et vice-président d’une communauté d’agglomération (le Grand Narbonne). Socialiste hollandien de la stricte observance, il pleure au quotidien son héros déchu et promet tous les jours son nécessaire retour. Sans savoir avec qui, ni comment, d’ailleurs ! Mais depuis l’assassinat politique de François par ses propres « amis » de parti, ignorant ces derniers, il ne cesse de tempêter sur les réseaux sociaux contre… Emmanuel Macron (et le député d’en Marche élu contre la candidate du PS, grâce à de nombreuses voix de gauche pourtant).
On ne respecte plus les traditions dans le département de l’Hérault ! Surtout à Gauche, où la guerre entre ex-socialistes du parti saurélien (qui tiennent la Ville de Montpellier, sa Métropole et 8 sièges sur les 28 du Conseil Départemental) et les orthodoxes du PS (bien que divisés et repliés sous la coupole du Président du même Conseil Départemental, après avoir perdu tous leurs députés aux dernières législatives) est permanente.
C’est toujours lors de débats sur de « petits dossiers » (sans grands enjeux financiers) que s’expriment souvent, et de manière toujours inattendue, de fortes contradictions (et arrière-pensées) politiques. La Communauté d’Agglomération du Grand Narbonne n’échappe pas à cette règle, que j’ai maintes fois constatée dans le fonctionnement des collectivités publiques (Région, Département etc.) Ainsi, lors du dernier conseil communautaire, s’est produit un évènement politique d’apparence futile, mais néanmoins très révélateur des très fortes tensions politiques à l’oeuvre au sein même du groupe majoritaire de l’assemblée présidée par Jacques Bascou.