Damien Alary serait donc le porte-parole du gouvernement et tout le monde l’ignorait. Hier en conférence de presse, seul, il nous a annoncé le maintien, dans ce qui ne sera plus la capitale de feu le Languedoc-Roussillon en janvier 2016, d’un certain nombre de services de l’État à Montpellier. Ce qui était déjà acquis, comme dans d’autres régions. Difficile d’imaginer, en effet, pour de simples et seules raisons de logistique administrative que l’ensemble des services en question, et leurs agents, soient déplacés à Toulouse d’ici 2017.Les raisons politiques, elles, allant évidemment de soi, il n’est pas besoin d’en faire état ici. J’ajoute simplement qu’au delà de cette date, sous l’effet des contraintes budgétaires de l’État et des effets de synergies, qui ne manqueront pas d’apparaître nécessaires, la loi des économies d’échelle devrait se traduire forcément par des mouvements de concentration dans les services de l’État en région … Mais nous n’en sommes pas là!
Tous les regards sont, depuis des semaines, tournés vers Athènes . Et le débat fait rage, à Paris, entre les soutiens de la politique menée par Tsiprias et ceux qui la contestent. Les premiers, qui se font le plus entendre, poursuivent une « guerre idéologique et politique » dont le véritable champ de bataille est en réalité la France, et la cible la politique conduite par son exécutif. Un rassemblement de « forces » aussi hétéroclite que contradictoire, qui va, comme en Grèce, de l’extrême droite à l’extrême gauche, en passant par les souverainistes de tous bords, jusqu’à de larges couches militantes au sein même du PS. Une mobilisation qui a l’intérêt d’exprimer, en creux, la crainte bien réelle, de voir notre pays se retrouver un jour dans une situation économique et financière voisine des Grecs. Je sais bien que l’on me fera le procès habituel, ce disant, d’un « amalgame odieux » et de me faire le porte-parole, forcément « zélé » de la « finance internationale »- que l’on hésite encore à présenter comme étant à l’origine d’un complot contre les peuples et la démocratie – cela ne saurait tarder -, mais les faits politiques sont bien là; et ils sont têtus, disait a juste titre Lénine. Les faits, et les chiffres… Quelques uns pour rafraîchir les esprits, en ces temps de surchauffe médiatique concentrée sur la Grèce…
Le tourisme a connu, en 2014, dans notre département de l’Aude, une troisième année consécutive de baisse de la fréquentation. Un constat plus qu’alarmant fait lors de l’Assemblée Générale du 23 juin par Sébastien Pla, le président délégué de l’Agence Départementale du Tourisme. Et, dans cette tendance générale, des facteurs particuliers à tout le moins inquiétants: un fort recul de la clientèle européenne dans l’hôtellerie – une clientèle à pouvoir d’achat élevé -, avec, notamment, la baisse des Néerlandais (- 22 %), des Belges (-13,7 %) ou encore des Anglais (-9 %)… et une fréquentation du mois de juillet 2014, très en dessous de la moyenne de la décennie 2004-2014.
Je viens de lire la critique de Philippe Dagen dans la Matinale du Monde de ce jour. Il nous présente l’œuvre de Mona Hatoum, dont certaines de ses « productions » sont exposées en ce moment même à Beaubourg. Obscur comme il convient quand rien ne peut être dit que de vagues clichés formant le capital intellectuel des amateurs de « performances » ; et inutile, notre critique, spécialiste de l’art contemporain et chroniqueur attitré du Monde, reproduisant dans ses « livraisons » toujours le même texte. Mais commode ! Il suffit en effet à qui veut parcourir toutes les FIAC du monde et en rapporter ses impressions pour les offrir à ses amis et voisins de bureaux. Un minimum de mots, trois références au surréalisme et à la « vision » forcément révolutionnaire des « créateurs » exposés, et le tour est joué. Voici un échantillon de sa prose lue ce matin:
En France, les mêmes recettes inefficaces sont utilisées depuis plus de 30 ans pour lutter contre le chômage des jeunes. Question! Pourquoi s’entête-t-on ainsi dans l’erreur et dans le refus de réformer un système sclérosé? Les politiques seraient seuls en cause? Qu’ils soient préoccupés par leur réélection, certes, mais si la demande sociale était forte, ils seraient bien obligés de bouger. Et s’ils ne prennent aucune initiative, c’est que la société s’en accommode. Ce compromis générationnel,Olivier Galland, dans Telos, le fait reposer repose sur trois éléments-clefs, je le cite:
Elle est allée dans sa chambre. Elle est revenue. Elle tenait un disque. Marcel Amont. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]
Déjeuner à l’Auberge des Jacobins. Nous y avons nos habitudes. Vanessa est à l’accueil. André est en cuisine. Ils sont jeunes. Ils sont sympathiques. La cuisine est simple. Les prix sont […]
Hier matin, boulevard Gambetta. M… Avec lui, c’est comme ouvrir une radio. Toujours la même musique : ce qui casse, ce qui brûle, ce qui rate. Le reste, ce qui fonctionne, ce qui tient encore debout, […]
Il était assis là, droit comme il pouvait encore l’être. Une doudoune, un souffle un peu court, les gestes comptés. Sur ses genoux, un petit chien. Léger. Silencieux. Les yeux tournés vers la porte, […]