Chronique de Narbonne. Pourquoi donc le tourisme est-il en crise dans le département de l’Aude?

logocdt11

Le tourisme a connu, en 2014, dans notre département de l’Aude, une troisième année consécutive de baisse de la fréquentation. Un constat plus qu’alarmant fait lors de l’Assemblée Générale du 23 juin par Sébastien Pla, le président délégué de l’Agence Départementale du Tourisme. Et, dans cette tendance générale, des facteurs particuliers à tout le moins inquiétants: un fort recul de la clientèle européenne dans l’hôtellerie – une clientèle à pouvoir d’achat élevé -, avec, notamment, la baisse des Néerlandais (- 22 %), des Belges (-13,7 %) ou encore des Anglais (-9 %)… et une fréquentation du mois de juillet 2014, très en dessous de la moyenne de la décennie 2004-2014.

Comment échapper au conformisme intellectuel de notre époque?

imgres


Je viens de lire la critique de Philippe Dagen dans la Matinale du Monde de ce jour. Il nous présente l’œuvre de Mona Hatoum, dont certaines de ses « productions » sont exposées en ce moment même à Beaubourg. Obscur comme il convient quand rien ne peut être dit que de vagues clichés formant le capital intellectuel des amateurs de « performances » ; et inutile, notre critique, spécialiste de l’art contemporain et chroniqueur attitré du Monde, reproduisant dans ses « livraisons » toujours le même texte.  Mais commode ! Il suffit en effet à qui veut parcourir toutes les FIAC du monde et en rapporter ses impressions pour les offrir à ses amis et voisins de bureaux. Un minimum de mots, trois références au surréalisme et à la « vision » forcément révolutionnaire des « créateurs » exposés, et le tour est joué. Voici un échantillon de sa prose lue ce matin:

Chômage des jeunes. Conflit ou compromis générationnel?

emploi-avenir2[2]

En France, les mêmes recettes inefficaces sont utilisées depuis plus de 30 ans pour lutter contre le chômage des jeunes. Question! Pourquoi s’entête-t-on ainsi dans l’erreur et dans le refus de réformer un système sclérosé?  Les politiques seraient seuls en cause? Qu’ils soient préoccupés par leur réélection, certes, mais si la demande sociale était forte, ils seraient bien obligés de bouger. Et s’ils ne prennent aucune initiative, c’est que la société s’en accommode.  Ce compromis générationnel, Olivier Galland, dans Telos, le fait reposer repose sur trois éléments-clefs, je le cite:

Chronique de Narbonne. Raisons, impact économique et craintes d’un amateur de sport de glisse en Narbonnaise…

kai-lenny-700x425

Le 16 mars, je mettais en ligne un billet intitulé: « De la « Glisse » naîtrait une « Californie » languedocienne?! » Un billet dans lequel je posais quelques questions après que les deux CCI de Béziers et Narbonne, ainsi que l’Agglo du Grand Narbonne, aient planché sur le thème du vent comme source de valeur, de profits et d’emplois. Je reçois, aujourd’hui même, un commentaire très argumenté d’un pratiquant de sport de glisse, en réaction à mon article, dans lequel il explique les raisons pour lesquelles il fréquente depuis des années nos plages, son impact économique et ses craintes pour l’avenir. Une contribution à un débat qui m’a semblé devoir être portée à la connaissance de mes lecteurs, et des maires et président d’exécutifs locaux qui me suivent, notamment sur ces questions d’économie locale et touristique.

Le chômage en France: un choix de société!

imgres-1

6.327.700 personnes sont inscrites dans les différentes catégories que recense Pôle emploi en métropole ou dans l’outre-mer, soit 21 % de plus que lors de l’arrivée de François Hollande au pouvoir. La responsabilité du Président est ici accablante, comme celle de tous ceux qui l’ont précédé. Mais aussi celle, plus généralement, des français, qui restent attachés à un système qui fait du salariat un luxe, notamment en raison du poids des charges sociales. En cela, le chômage est un choix de société bâti sur des systèmes sociaux privilégiant un salaire minimum relativement élevé et des charges pesantes conçus durant les décennies de forte croissance. Ils se retournent aujourd’hui contre les intérêts des salariés les plus modestes comme ceux des classes moyennes. Moins de petits boulots mal payés,  plus de chômeurs de longue durée et plus d’impôts et de la dette pour financer des emplois aidés et administratifs ainsi que des allègements de charges pour les emplois peu qualifiés…  Disons le clairement : un consensus liant les pouvoirs politiques et syndicaux aux français de manière générale. Alors que sous l’effet de la mondialisation et du progrès technologique, les entreprises sont poussées à un arbitrage tragique. Résultat: la machine remplace le salarié, le produit importé chasse le produit fabriqué en France, et la courbe du chômage ne cesse de monter.