Eh bien voilà, c’est fait ! Didier Mouly s’inquiète pour ses emplois aidés, et le fait savoir par écrit à la ministre concernée, quand son adjoint Jean Paul César, en filloniste déclaré, mais bien muet, devrait au contraire s’en réjouir – son candidat à la présidentielle les voulait en effet supprimer.
Pour une banale affaire de bennes à ordures ménagères, mais débordantes, il est vrai, installées dans sa commune de Duilhac-sous-Peyrepertuse (149 habitants, dans l’Aude) sur un point de collecte « situé à proximité d’un important axe de passage touristique (50 000 visiteurs l’été) », Sébastien Pla, son maire, par ailleurs président de la commission tourisme de la Région Occitanie-Pyrénées-Méditerranée, vient d’envoyer à José Puig, son collègue maire de Claira (4000 habitants, dans les P.O) et Président de la Communauté de communes Corbières Salanque Méditerranée, dont sa commune est membre, une lettre au « canon » dans laquelle il lui demande d’aller « jusqu’au bout de son raisonnement et de demander à l’État de réviser le périmètre de cette intercommunalité ».
Présider une association qui ne soit pas le faux-nez d’un pouvoir municipal (ou départemental ou régional…) n’est pas chose facile. Son représentant est toujours, de fait, coincé entre le désir d’un maire et de ses équipes d’en faire un « obligé » et celui d’affirmer sa volonté d’indépendance – et sa loyauté envers les premiers. (L’attribution ou la suppression d’une subvention à ce types d’organismes étant le moyen par lequel s’exprime cette subtile et complexe dialectique, ce « jeu de pouvoirs. »)
On l’appellera Madame, on l’appellera Monsieur. Madame était encore il y a peu députée, Monsieur est toujours président d’une honorable association. Sur sa réserve parlementaire, Madame notifia 2000 euros à Monsieur, ce que Monsieur enregistra fort civilement. C’était avant que Madame ne soit renvoyée sèchement dans la vie tout aussi civile de Monsieur.
Madame et Monsieur, donc, samedi dernier, « raoutaient » de concert à l’occasion d’une « heureuse union » (pas la leur, on s’en doute !). Et Madame à Monsieur d’y refuser sa main et d’y tourner son dos.
Monsieur, de cet affront, en rougit encore. Il avait, il est vrai, soutenu un candidat adverse de Madame, quand Madame considérait son appui comme acquis – et payé.
La morale de cette histoire est à la discrétion de chacun.
Je souhaite cependant à Monsieur d’oublier très vite son camouflet. De Madame, en effet, il ne peut plus craindre d’avoir à payer sa liberté de penser.
PS : Toutes ressemblances avec des personnalités connues de cette bonne ville de N… ne sauraient être, évidemment, que le produit de l’imagination de lecteurs, forcément, mal intentionnés.
Nouveau look pour André Viola, le président du Conseil Départemental de l’Aude, pour sa première apparition post-estivale dans les colonnes de l’Indépendant ! La photo est soignée, insistante… on la croirait sortie d’un studio… Barbe et moustache de deux ou trois jours, col de chemise ouvert, gestuelle aérienne, comme si, paradoxalement, son humiliante chute aux législatives dernières et l’effondrement du PS dans son département, lui avait donné un déconcertant « coup de jeune »… Seul son regard empreint d’une vague tristesse et son large front plissé de profondes rides semblent toutefois exprimer encore l’amertume d’avoir vu son plan de carrière brutalement balayé par son imprévisible (à son sens !) défaite électorale – individuelle et collective.
Je 7.11.2024 Galley au café. C’est une habitude. Devant mon premier café, je lis une ou deux pages d’un Journal littéraire. J’ai donc ouvert ce matin celui de Matthieu Galey. Pourquoi ? Parce que je […]
Me 6.11.2024 Le rêve de Jean Luc. Devant son miroir, tout en se rasant, Jean Luc dicte à son microphone, après avoir pris connaissance de la victoire de Trump, les premiers mots de son commentaire […]