Aude, 2eme circo : Alain Perea élu ! Rapide analyse après deuxième tour…

     

Rapide  analyse après ce deuxième tour ! Pour constater que dans l’ex-Languedoc-Roussillon le mouvement de La REM emporte tout ou presque, comme dans l’ensemble de la Région Occitanie-Pyrénées-Méditerranée (1), en ne laissant que 5 sièges, sur 23, à son opposition : FI (1) LR (1) FN (3). Le Ps, jusqu’ici dominant est rayé de la carte ! Et dans l’Aude, suprême humiliation, le président du Conseil Général André Viola, seul rescapé du premier tour, est sèchement battu au second dans une circonscription considérée jusqu’ici  comme imperdable ! Enfin dans le 2eme circo, de ce même département, la mienne, Alain Perea de LREM, remporte facilement cette élection face au candidat du FN. Une élection qui ouvre, comme partout ailleurs, une ère politique nouvelle dans la Narbonnaise. La performance et l’élection d’Alain Perea, le place, objectivement, avec ses soutiens de gauche, de droite et du centre, et d’ailleurs, en situation d’animer et de structurer ce nouveau parti en voie de constitution, afin de préparer les prochaines échéances électorales, notamment. Avec en ligne de mire les prochaines municipales. Le plus difficile, pour lui et ses amis, sera de filtrer  à l’entrée tous ceux qui, comme toujours dans ces circonstances, sont prêts à lâcher leurs anciennes maisons pour se placer dans le sillage des vainqueurs. Cela dit, il dispose déjà d’une solide base d’appui avec tous ces maires de l’Agglo (2), et non des moindres, qui ont soutenu, depuis son lancement, sa candidature : Codorniou (Gruissan), Rocher (Coursan), Héras (Saint Marcel), Bastié (Sallèles), Devic (Caves)… Une Agglo, dans laquelle le nouveau député ne siègera plus que comme simple conseiller communautaire, et  qui n’est plus, de surcroît, détenue par le PS, son Président en ayant démissionné juste avant ces législatives. En incidente d’ailleurs, on peut se poser la question de savoir, si dans ce nouveau contexte, un groupe LREM, n’aurait pas tout intérêt à se former, ne serait-ce que pour faire le compte, si je puis dire, et la clarté, des forces politiques en présence au sein du Grand Narbonne. Bref, les initiatives politiques ne vont pas manquer dans les mois qui viennent, dans un paysage politique où les rapports de forces ont profondément évolués : consolidation des votes FN et LR, installation de LREM et de France Insoumise, effondrement du PS…

  (1) La répartition des 49 nouveaux députés d’Occitanie est la suivante :
  • 35 La République en Marche
  • 3 Parti socialiste
  • 3 France Insoumise
  • 3 Front National
  • 3 Les Républicains
  • 2 Parti Radical de Gauche.

(2) Auxquels il faut ajouter des conseillers municipaux et d’anciennes adjointes du maire divers droite de Narbonne, entre autres communes…

 

Les déjections canines sans « voix » dans ces législatives !

       

Dans ma petite ville, Narbonne – qui se veut grande ! –, un débat, rapporté dans la gazette locale, d’une rare intensité intellectuelle fait rage. Son objet, les déjections de la population canine  – de passage ou résidente. Sa cible ? l’arrêté du maire ne les verbalisant – leurs maîtres, pas les clebs – que sur les espaces verts du centre-ville.

En Région Occitanie, après la débâcle électorale du PS, la majorité de Madame Delga est menacée d’implosion…

     

   

Dans les deux plus « gros » départements de la Région Occitanie, la Haute-Garonne et l’Hérault, qui fournissaient régulièrement les plus forts contingents de députés socialistes, tous les sortants ont été sèchement éliminés dès le premier tour de ces élections législatives. Une déroute historique, avant la disparition totale, ou presque, de représentants de cet ex-parti dominant, dimanche, dans pratiquement toute la Région.

2eme circo de l’Aude ! Dimanche, monsieur Daraud (FN) et sa Panzerdivizion seront défaits…

 

Je ne vais pas commenter ici le résultat du premier tour des législatives sur la deuxième circonscription de l’Aude. Dans un billet récent,  je prédisais un possible duel Pérea-Daraud, mais pas  dans cet ordre d’arrivée avec le jeune maire de Villedaigne, candidat de LREM, largement en tête au soir du premier tour.

Sur le parvis de la Scène Nationale, Didier Mouly faisait son théâtre…

 

 
 

Samedi dernier, Didier Mouly faisait son théâtre. Dans son rôle habituel ! Celui de Tartuffe. Sur un parvis – de sa compétence – aux marches défoncées (1), sous un soleil de plomb et devant un public – petit – anesthésié, il a éreinté la gestion de la Scène Nationale – déficitaire – par Jacques Bascou – qui ne la gère pourtant point, même s’il elle est dans « ses compétences » et qu’il l’a finance ! Programmer une salle multimodale à 20 millions d’euros dont la gestion sera structurellement déficitaire, elle aussi, et demander au président de l’Agglo de lui refiler le Théâtre, pour le mieux gérer, c’était gonflé tout de même… Et il a osé ! Sa solution ?

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