Denis Carrière est un dangereux activiste. Ses cibles? Stratégiques: des scènes de la vie courante, notamment dans les emblématiques Halles de Narbonne. Ses armes? Redoutables: un carnet et des feutres. Son but? Satanique: saisir l’âme si singulière de cette belle cathédrale profane. Ce qu’il fait, pacifiquement, depuis plusieurs années! Et sans que jamais personne ne lui ait fait la moindre remarque, jusqu’à ce fatidique vendredi 8 janvier où deux individus, un agent de sécurité et un employé municipal, lui ont demandé s’il possédait une autorisation du « Château » pour oser dessiner ainsi, librement.
Premier entretien de l’année de Didier Mouly accordé à Laurent Rouquette, le nouveau « patron » de l’agence de l’Indépendant. Sept questions parfaitement coordonnées et incisives, qui donnent du relief, si je puis dire, à un exposé du maire sur sa stratégie aussi inconséquente qu’ignorante de la nouvelle répartition des compétences entre collectivités locales. Reprenant sa lettre ouverte à Carole Delga, la présidente de la Grande Région, Didier Mouly revient d’abord sur le musée de la Romanité pour confirmer qu’il ne participera pas au fonctionnement de ce musée de compétence exclusivement régionale, ce que je conçois parfaitement, tout en précisant cependant que, pour le financement des abords: parvis, cheminement le long du canal etc…, de compétence toute aussi exclusive de la commune, il demanderait des financements régionaux… ou les réaliserait à minima, ce qui, à l’inverse, est totalement incohérent…
Hier, je disais que sous les mots, les gestes, les images du pouvoir régional, comme de tous les autres… existait un/des « sens » caché(s) qu’il convenait de saisir d’abord, pour en dévoiler, ensuite, toute leur portée. Un sens qui souvent échappe aux intentions de ceux qui les prononcent, les font ou les fabriquent. De ce point de vue, les communicants, ces usiniers de la parole politique, n’échappent pas à cette loi bien connue des « sciences de l’information ». Et si leur travail est bien de travestir ou de masquer les qualités réelles du « produit » mis sur le marché en vendant du rêve, rien ne peut s’opposer, au bout du compte, surtout en politique où sa durée de vie est très brève, à l’expression de sa cruelle vérité.
La presse régionale, diverse dans ses titres et unique dans son contenu, ne tarit pas d’images et de propos d’une banalité consternante sur la première séance du Conseil Régional de la nouvelle région LRMP. Quand on a rien à dire, on « pipolise » à l’excès en illustrant ses articles par des photos voulues et mise en scène par les communicants de la première présidente du LRMP, comme la remise d’un bouquet de rose par les deux anciens présidents des anciennes régions LR et MP, et le mitraillage par une « nuée » de journalistes rassemblés à ses pieds à l’annonce des résultats du vote. Le message commandité par les « chargés d’image » de Carole Delga était simple: transmission de pouvoir dans la continuité politique et importance planétaire de l’évènement. Mais comme toujours, dans tout « langage », plusieurs niveaux de lecture cohabitent, dont certains échappent totalement à l’émetteur concerné.
Pour ceux qui ont lu mes chroniques précédentes sur cette affaire, la pitoyable « sortie » du faux qatarien, mais vrai français, dirigeant d’un faux « fonds » du Qatar installé sur l’ïle de Man, un paradis fiscal, dans l’organigramme duquel il n’apparaît tout simplement pas, point de surprise. Le scénario écrit par une petite équipe d’anciens dirigeants du RCNM était, en effet, d’une nullité affligeante et l’acteur principal, dans le rôle d’un sauveur financier exotique, aussi peu crédible qu’un chameau sur une banquise. Que certains, dans le petit monde sportif, politique, entrepreneurial et médiatique narbonnais aient accompagné, soutenu et promu ce mirage, est encore plus consternant.
Je 7.11.2024 Galley au café. C’est une habitude. Devant mon premier café, je lis une ou deux pages d’un Journal littéraire. J’ai donc ouvert ce matin celui de Matthieu Galey. Pourquoi ? Parce que je […]