Chronique de Narbonne. Raisons, impact économique et craintes d’un amateur de sport de glisse en Narbonnaise…

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Le 16 mars, je mettais en ligne un billet intitulé: « De la « Glisse » naîtrait une « Californie » languedocienne?! » Un billet dans lequel je posais quelques questions après que les deux CCI de Béziers et Narbonne, ainsi que l’Agglo du Grand Narbonne, aient planché sur le thème du vent comme source de valeur, de profits et d’emplois. Je reçois, aujourd’hui même, un commentaire très argumenté d’un pratiquant de sport de glisse, en réaction à mon article, dans lequel il explique les raisons pour lesquelles il fréquente depuis des années nos plages, son impact économique et ses craintes pour l’avenir. Une contribution à un débat qui m’a semblé devoir être portée à la connaissance de mes lecteurs, et des maires et président d’exécutifs locaux qui me suivent, notamment sur ces questions d’économie locale et touristique.

Mes Contre-Regards sur Radio Grand Sud FM (2) – Radio Barques – du 13 juin 2015: La SNN et le Pavillon, Valls à Berlin…

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SNN: non, ce n’est pas fini, il y a encore de grosses vagues sur l’Etang de Bages. Argent public: dépenses sans conscience…Même M. Valls ajoute sa griffe !

Mes Contre-Regards sur Radio Grand Sud FM (2) – Radio Barques – du 13 juin 2015: Reynié à Narbonne, la salle multimodale de Didier Mouly…

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Que ce soit à l’UMP ou aux Républicains, le candidat à la tête de liste aux régionales, Dominique Reynier, a bien du mal à se faire adouber ! Sa méthode irrite l’appareil dans nos contrées occitanes… Narbonne et son projet de « grande salle »: une structure qui s’annonce à géométrie variable, selon les récentes révélations du maire… 
 

Chronique de Narbonne et de la Grande Région. 12 grandes directions de l’État pour le Languedoc-Roussillon!

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Qui donc pouvait croire, ou laisser croire, que le travail des préfets pré-figurateurs se limiterait au transfert des grandes directions des services de l’État à Toulouse? Qui donc sinon ceux qui ne cessent d’abuser l’opinion sur le thème d’un Languedoc-Roussillon sacrifié sur l’autel d’une réforme que la quasi totalité des élus régionaux ne voulaient pas; et qui demain crieront victoire quand l’annonce sera faite d’une répartition fonctionnelle et économiquement justifiée – du moins je l’espère – de ces grandes directions, notamment. Ce qui ne saurait tarder! En effet, le Préfet de la future grande région a réuni cette semaine, en privé, les décideurs politiques régionaux. Et cette question était évidemment à l’ordre du jour. Ainsi 12 grandes directions régionales seraient en L.R tandis que l’actuelle région Midi-Pyrénées en aurait 13. Tout cela, hélas, dans le plus grand secret, ce qui permettra à D. Alary, qui participait à cette réunion, de présenter ce résultat comme la conséquence de ses interventions auprès de Valls. Un point donc pour les régionales dans 6 mois! S’il pouvait se contenter de cela et ne plus nous balader avec sa proposition, stupide et coûteuse, de transhumance Toulouse-Montpellier pour la future assemblée régionale, on lui pardonnerait presque de « négocier » – avec aucune ou presque marge de manoeuvre, quand même -, en catimini, avec le futur préfet de Région le redécoupage administratif des services de l’État en Région… Est-ce trop lui demander?

Chronique de Narbonne et de la Grande Région. Le PRG aux Abattoirs de Toulouse: pour qui « tuer » ?

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Plusieurs élus du Parti radical de gauche ont visité, hier après-midi, le musée des Abattoirs à Toulouse. Sylvia Pinel, ministre du Logement, de l’Égalité des territoires et de la Ruralité était accompagnée par l’ancien international de rugby et maire de Gruissan Didier Codorniou, de Dominique Salomon, vice-présidente du conseil régional de Midi-Pyrénées, déléguée à la culture et de Frédéric Lopez, président du groupe des Radicaux de gauche au conseil régional du Languedoc-Roussillon.

Le photographe les a fixés devant « La dépouille de Minotaure en costume d’Arlequin », que Pablo Picasso a conçu avec Luis Fernandez en 1936 pour la pièce « 14 Juillet » de Romain Rolland, afin de célébrer symboliquement le premier quatorze juillet du Front Populaire. En réalité, une oeuvre entièrement réalisée par Luis Fernandez. Picasso, comme pour beaucoup d’autres oeuvres signées de lui, s’est contenté d’apposer quelques touches finales au travail de son ami espagnol…

Nul hasard, évidemment, dans cette mise en scène. Il est établi maintenant, en effet, que le PRG se prépare à  partir seul aux régionales de décembre 2015, en Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon. La décision finale est pour l’instant suspendue aux résultats de la rencontre entre Baylet et Valls, avec un portefeuille ministériel à la hauteur des ambitions du patron du PRG, certainement à l’ordre du jour. Mais Philippe Saurel est lui aussi dans la course, et sera le même jour chez le premier ministre, avec les mêmes ambitions…

Revenons donc à cette toile, et à son sens politique, très chargée symboliquement. Que voit-on au premier plan? Un Minotaure mort en habit d’arlequin soutenu par un géant ailé à tête d’aigle qui évoque la figure d’Horus, dieu solaire égyptien; ainsi que de très puissantes allusions tauromachiques propres à l’univers de Picasso. Le message envoyé des Abattoirs de Toulouse – autre message collatéral! – est clair: la course ( au sens taurin du terme ) entre PRG et PS n’est pas terminée.

Tout un programme! Qui portera la tête d’Horus?