La lecture de l’Indépendant et du Midi Libre, ce matin, m’oblige à revenir sur cette dernière séquence politique narbonnaise, et audoise, au terme de laquelle Michel Py a été investi par son parti comme tête liste pour les régionales de la fin de 2015 et Gérard Larrat comme référent départemental par Dominique Reynié. J’en avais conclu, dans ma brève d’hier, que Didier Mouly, qui exigeait d’en être le leader, était tout bonnement « au tapis »; et ne pouvait que renoncer. Ce qui ne semble pas avoir été compris par le premier intéressé, ou par les deux rédacteurs des papiers de ce jour; ou par les trois en même temps.
Mettons donc un peu d’ordre dans cette apparente confusion.
Hier soir, tard, Michel Py annonçait son investiture, à l’unanimité de la commission d’investiture des « Républicains » à la tête de la liste du Département de l’Aude, pour les Régionales2015. Conséquemment, Didier Mouly, qui la revendiquait, ne peut-être, au mieux, que troisième, au pire cinquième; et dans les deux cas en position d’inéligible. Il renonce donc! Mais ne peut éviter ce nouveau, on ne les compte plus, camouflet politique. Question? Jusqu’à quand ses co-listiers, notamment ceux encartés à l’ex-UMP, vont-ils accepter, sans broncher, de le suivre…
Article, ou plutôt compte rendu d’entretien avec Didier Mouly, dans l’Indépendant d’hier. Lu dans un bistrot des Barques. Stupéfiant ! Ai cru à un premier avril, en moins rigolo cependant. Résumons. Il demande à Jacques Bascou de lui « rendre » le Parc des Expositions pour le raser, ce qui est juridiquement impossible et politiquement stupide ; constate, au passage, que sa salle multimodale, si elle voyait le jour, ferait doublon, sur ce créneau économique, avec le-dit Parc, ce qui démontre le sérieux avec lequel ce projet de salle a été lancé ; se propose de rapatrier la foire économique de printemps en centre-ville, ce qui, là encore, est de compétence Agglo et politiquement affligeant ; d’installer une brasserie dans l’enceinte du Parc des Sports et de l’Amitié, ce dont je me moque comme d’une guigne, pour rester poli : je n’y mettrai jamais les pieds; et, enfin, cerise dans ce papier, se lamente des difficultés et des obstacles administratifs qui retarderaient l’ouverture du nouveau quartier des « Berges de la Robine », ce qui est une vraie information, rassurante, à le lire sur les autres sujets, sur les limites de son pouvoir. Alors me vient un doute. Tant d’inepties en si peu de lignes et de mots, pourquoi ? Mener une guerre d’ego, perdue et ruineuse, avec le Grand Narbonne, ou la marque d’une absence totale de lucidité politique. Ou les deux à la fois…
Le 16 mars, je mettais en ligne un billet intitulé: « De la « Glisse » naîtrait une « Californie » languedocienne?! » Un billet dans lequel je posais quelques questions après que les deux CCI de Béziers et Narbonne, ainsi que l’Agglo du Grand Narbonne, aient planché sur le thème du vent comme source de valeur, de profits et d’emplois.
Je reçois, aujourd’hui même, un commentaire très argumenté d’un pratiquant de sport de glisse, en réaction à mon article, dans lequel il explique les raisons pour lesquelles il fréquente depuis des années nos plages, son impact économique et ses craintes pour l’avenir.
Une contribution à un débat qui m’a semblé devoir être portée à la connaissance de mes lecteurs, et des maires et président d’exécutifs locaux qui me suivent, notamment sur ces questions d’économie locale et touristique.
SNN: non, ce n’est pas fini, il y a encore de grosses vagues sur l’Etang de Bages. Argent public: dépenses sans conscience…Même M. Valls ajoute sa griffe !
Je 7.11.2024 Galley au café. C’est une habitude. Devant mon premier café, je lis une ou deux pages d’un Journal littéraire. J’ai donc ouvert ce matin celui de Matthieu Galey. Pourquoi ? Parce que je […]