Chronique de Narbonne: De Didier Codorniou et de Narbonne comme capitale de la future grande région…

carteHier, dans l’Indépendant , Didier Codorniou critiquait la réforme territoriale, dont le premier volet a été voté à l’Assemblée Nationale le même jour, au motif qu’elle serait, selon ses propres termes « improvisée » ; ce qui, pour un observateur attentif de notre vie politique est évidemment faux ! Un contre sens tenant sans doute au fait que, jeune élu, il ignore que l’économie générale de ce texte est dans les « tiroirs » des gouvernements de droite et de gauche qui se sont succédés depuis plus de trente ans – ce qu’on peut lui pardonner ! Ou bien alors s’agit-il d’un alignement pur et simple sur la position de celui dont il est le vice-président, le sénateur- président du Conseil Régional de la région Languedoc-Roussillon, monsieur Bourquin, qui , dans un large consensus des conseillers régionaux de droite et de  gauche, ne veut pas entendre parler de fusion avec Midi-Pyrénées , et l’on se permettra de s’en étonner- même si on peut comprendre sa posture, disons de fidélité.

Chronique de Narbonne ! Des murs comme des poèmes…

Narbonne.Coeur-de-ville.Quartier-de-Bourg.

Narbonne.Coeur-de-ville.Quartier-de-Bourg.

Les murs n’ont pas d’oreilles. Marqués par  le génie et la folie des hommes, les observer  toutefois permet d’en saisir l’esprit. Mais combien de peurs, de peines et de joies à jamais tues  aussi ? La  beauté de leurs lignes fait parfois oublier des traces de sang quand un pauvre muret révèle des trésors de sagesse.  Finit-on jamais d’en percer les mystères ?  Comme dans l’esprit d’un homme, chaque porte franchie débouche sur une autre. La dernière se perd dans la nuit des temps.  Le soir venu, les murs s’effacent. Restent leurs yeux carrés, qui brillent comme des étoiles. Des ombres les traversent ; puis une lampe s’éteint. Le silence tombe… Les murs de  ma ville, pour certains, sont couverts de poèmes. Qui prendra le temps de les voir comme on ouvre une porte, comme on lit un poème ?…