Ces hommes invisibles des petits matins ; leurs prédateurs du plein jour…

  5 heures et demi du matin ! La nuit a été lourde et chaude, et le sommeil intermittent. Toutes les fenêtres sont grandes ouvertes. Les premières voitures balayeuses sont entrées en action. Elles font un bruit épouvantable qui emplit tout l’appartement.

Chroniques du confinement d’Éric Chevillard : lectures à Bages à la Maison des Arts…

 

     

« La foule n’a pas besoin de moi pour être une foule ni la cacophonie de mon opinion pour être cacophonique. C’est quand silencieusement je me perds dans la contemplation d’un insecte ou d’un coquillage que j’existe. » Mardi 29 juin 2021.

« J’ai pris l’habitude de me placer tout au bout des cortèges funéraires, car je n’aime guère avoir quelqu’un qui marche derrière moi dans ce genre de procession et je préfère imaginer plutôt que je les enterrerai tous. » Mardi 26 juin 2021

Éric Chevillard : L’autofictif (journal)

Du Christo « petit bras » pour enfagoter les platanes des Barques…

 

   

Je ne sais qui, dans l’entourage de Didier Mouly, le maire de Narbonne, a eu cette idée extravagante d’encorseter les arbres du centre ville, mais le moins que l’on puisse dire est que son auteur manque sérieusement d’ambition.

On est toujours un peu « bête » en présence d’un enfant…

 

Ce matin, nous avons quitté notre « cabane » pour nous rendre en ville. Un devoir familial nous obligeait. Devoir est un peu fort, cependant. En vérité, les parents de Milo avaient un rendez-vous et personne « sous la main » pour le garder.

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