Dans ma petite ville, ce matin-là, j’ai cru voir Fernando Pessoa…

   

S’il faisait jour, la lumière était grise et le vent froid. Il était 7h 30. Je me rendais dans un laboratoire pour un contrôle de routine. À jeun. Sans ma dose de café. Pressé d’en finir. Cet homme, marchait loin devant moi.

Sur la promenade des Barques : « Il y aurait tant à dire d’une journée apparemment vide… »

 
 
 
 

Canal de la Robine. Promenade des Barques. Ensemble monumental.

Il y aurait tant à dire d’une journée apparemment vide, songeais-je, assis, « au soleil », sur un banc de la promenade des Barques d’où j’observais, distraitement, l’agitation et les déplacements de flâneurs, pour la plupart jeunes, insouciants et très légèrement vêtus. Les garçons portaient d’amples tee shirts et des jeans informes, les filles de minuscules débardeurs et des pantalons très moulants.

Occitanie : Toulouse, Montpellier, Montauban, Narbonne : les villes où il ferait bon vivre en famille !…

     

         

Le Figaro Magazine vient de publier son palmarès des villes « où il ferait¹ bon vivre » – comme il le fait régulièrement (d’autres hebdos pratiquant ce même exercice, sur d’autres thèmes, qui est une technique bien connue pour attirer l’attention de lecteurs potentiels).

Premières jonquilles ; désir de printemps…

     

Des jours que nous vivions sous un ciel épais couleur de plomb. Un vent marin de pluie, violent, noyait les plages ; en ville, giflait les murs ; courbait les ombres de fantomatiques passants, déchirait leurs coiffes, brisait leurs rêves, leurs désirs. Les nuages étaient encore bas ce matin. Mais la « tempête » s’est enfin tue. Miraculeusement est aussi venue dans ma fenêtre une marchande de jonquilles. Elle habite le quartier, je le sais. Sur sa bicyclette, dans une cagette, les premières narcisses de la saison.  D’un jaune éclatant. Splendides. Fraîches. Je les aime ! Elles annoncent le printemps. Comme chaque année, avec quinze jours d’avance, me dit-on. Elles ont la couleur du soleil ; celle de l’aurore précisément. Mystérieuse aurore, incertaine encore dans la grisaille du temps…

   

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Antoine Maurice, la tête de « l’Occitanie Naturellement » aux Régionales 2021, « chassait l’uranium » à Narbonne…

           

 

Antoine Maurice est la tête de « l’Occitanie Naturellement » aux Régionales 2021″. Il s’est fait connaître lors des élections municipales de 2020, à Toulouse où il conduisait une liste de rassemblement avec la gauche, contre le maire sortant, réélu. Des Narbonnais l’ont peut-être apercu samedi après-midi dans les rues de la ville. Il « chassait l’uranium », disait-il, et  s’inquiétait de la « qualité de son air ». À ce propos, le sien, d’air, pour un écolo, est tout à fait surprenant – en regard de la norme et du style local.

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