Lotissement fantôme d’Armissan : Réunion d’état major à la Mairie…
Le croquis de la semaine de Denis Carrière : « Lotissement fantôme d’Armissan : Réunion d’état major à la Mairie. »
Le croquis de la semaine de Denis Carrière : « Lotissement fantôme d’Armissan : Réunion d’état major à la Mairie. »
Depuis la loi NOTRe du 7 août 2015 (1), l’intervention en matière de « politique locale du commerce et soutien au activités commerciales d’intérêt communautaire » entre dans le groupe de compétences « développement économique » des EPCI (Établissement Public de Coopération Intercommunale). Mais, à la différence des autres compétences, le législateur laisse à ces derniers le choix de définir les actions d’intérêt communautaire ; ce qui nécessitera une délibération du conseil communautaire, à la majorité des deux tiers de ses membres, au plus tard deux ans après l’entrée en vigueur de l’arrêté prononçant le transfert de compétence, soit au 31 décembre 2018. À défaut, l’EPCI exercera l’intégralité de la compétence transférée.
Assis sur les gradins de la piscine du Palais du Travail, je regardais ma petite fille faire des longueurs et des plongées sous la surveillance de son maître-nageur, en compagnie d’une jeune maman de ma connaissance qui surveillait la sienne, nouvelle venue dans ce bassin, inquiète et légèrement anxieuse. Nous bavardions de tout et de rien, quand « tout à trac », elle me demanda ce que je pensais du procédé Thor de l’usine de Malvési, m’informa de sa participation à toutes les manifestations, me fit part de sa peur, pour elle, son mari, son enfant et ses proches d’être les victimes d’un cancer ou de je ne sais plus quelle « grave maladie »… et de sa décision, parce que terriblement angoissée, de vendre sa maison de Narbonne située dans le couloir venteux de la « cheminée mortifère », objet de tous ses cauchemars, dont la construction a été récemment autorisée, après qu’elle eut été validée par des experts sollicités par le préfet sur d’éventuels risques sanitaires, notamment.
Samedi dernier, nous recevions, Jean Claude Julès et moi, sur Radio Grand Sud FM (Radio Barques), le député LREM de la deuxième circonscription de l’Aude, Alain Perea. Entretien qui a permis à nos auditeurs, s’ils avaient quelques doutes sur ses intentions politiques futures – celles concernant plus précisément les prochaines élections municipales [1] – de ne plus s’interroger à ce sujet : il désire – et le dit désormais clairement – « y jouer un rôle » – entendre le premier, évidemment.
Les Facebook, Twitter, etc. étant désormais des vecteurs de flux « d’informations » massifs à la portée de milliards d’individus, pour qui s’intéresse à la vie politique, notamment, on ne peut, évidemment, y échapper – encore qu’il soit recommandé de parfois s’en distraire. Je vais donc régulièrement sur mon « fil » d’information et, de temps à temps, lis les messages des militants, représentants et élus des partis en compétition dans ma petite ville, inscrits sur ma liste « d’amis ». Et ce qui me « frappe » depuis la cuisante défaite du Parti Socialiste est la manière dont ses troupes « communiquent » sur ces réseaux sociaux. Si je prends le seul exemple du conflit opposant le gouvernement aux syndicats de cheminots, je note de la part d’un candidat socialiste aux fonctions de maire de Narbonne, sa reprise de messages de « Sud Rail » – le plus radicalisé des syndicats – pour exprimer son opposition à la réforme en cours. Et il n’est pas seul, d’autres élus n’hésitant pas à relayer des « tracts » virtuels de La France Insoumise, sur ce sujet, comme sur d’autres. Le plus drôle, si je puis dire, est que ces mêmes élus « appartenaient » au courant Hollande-Valls sous la majorité desquels le transport ferroviaire a été ouvert à la concurrence. Une contradiction quasi existentielle dans laquelle je vois le symptôme du vide idéologique dans lequel se trouve le PS, ainsi que sa tentation de revenir à des pratiques anciennes en pariant sur le défaut de mémoire des Français. Or ce temps n’est plus ! Et courir derrière Mélenchon et ses alliés de l’extrême gauche, en singeant ou reprenant sa « com », à Narbonne et partout ailleurs, ne peut que conforter et légitimer ce dernier ; c’est aussi perdre toute crédibilité à se faire – sérieusement – entendre !