Arnaud Gauthier-Fawas est administrateur de l’Inter-LGBT (l’association qui depuis plus de dix ans est à l’initiative et organise la traditionnelle marche des fiertés). Depuis son passage sur le plateau de l’émission en ligne @rrêt sur images, il est devenu cette étrange créature dont l’apparence (à première vue) : blanc, barbe, voix grave, calvitie frontale (le reste des attributs d’un mâle de l’espèce homo-sapiens, étant resté caché sous son pantalon) nous oblige désormais à faire preuve d’une grande vigilance dans l’énoncé de termes renvoyant au masculin – sous peine d’être interné dans le camp des homophobes d’intention. De fait, alors que Daniel Schneidermann, s’étonnait de l’absence d’invitées féminines pour parler de la Marche des Fiertés, Arnaud s’indignait froidement : « Je ne sais pas ce qui vous fait dire que je suis un homme ». En effet, pourquoi donc se fier à ce qui saute aux yeux de tous, à l’apparence. Nos sens ne nous trompent-ils pas – toujours (Platon !) Donc une femme sous l’apparence d’un homme était bien présente dans ce débat… Enfin, pas tout à fait, plus précisément un non-binaire ! Mais Schneidermann, qui ne voulait pas s’avouer vaincu, fit observer cependant, toujours à ce même Arnaud, l’absence évidente, ne serait-ce qu’apparente, d’une, pas deux, représentante d’une « minorité racisée ». Mais que nenni, qu’en savez-vous donc, je suis libanais lui fut-il in petto répondu… Libanais ! Libanais et donc noir, ou moins blanc ? C’est à ce moment du débat, je l’avoue, que j’ai perdu pied ; et me suis demandé si je n’étais pas entré, désormais, dans un monde qui ne donne plus à voir et à penser que des fantômes d’identités…
C’était le 19 décembre 2017, mesdames Sandragné et Bossis (vice-présidentes socialistes du Conseil Départemental de l’Aude) s’indignaient par voie de presse [1] de la baisse du nombre d’emplois aidés programmée par le Gouvernement. Avec ce seul message, complaisamment repris, témoignages à l’appui, sans aucune mise à distance, ou remarques « critiques » : « si demain ça s’arrête, c’est une catastrophe… ». Madame Sandragné précisant même : « le gouvernement s’en prend aux plus fragiles, c’est inacceptable… » Je leur rappelais alors dans un billet daté du même jour (nous vivons hélas dans une société sans mémoire !) que c’est la majorité précédente, à laquelle appartenait les trois députés socialistes de l’Aude (plus aucun depuis…), qui avait décidé cette baisse drastique des dits contrats pour l’année 2017.
Louis Privat, le patron des « Grands Buffets » de Narbonne est très content, mais aussi très remonté. Il vient de découvrir en effet la création, à Hong Kong, d’un « The Grand Buffet » au dernier étage d’une tour de standing auquel le grand chef français Joël Robuchon aurait associé son nom. Flatté, certes, de voir le nom de son établissement, au singulier, filer en si bonne compagnie étoilée jusqu’en Asie , il ne peut cependant pas cacher, même sur un ton badin, son irritation à le voir ainsi perdre son pluriel . Quand ce n’est pas, plus grave, à son dire, comme en France, plagié. Connaissant le tempérament « bagarreur » de Louis Privat, voilà une affaire qui va encore « faire parler » de son établissement dans les colonnes de la presse française. On peut lui faire confiance : il sait faire avec ce genre d’ingrédients de très la bonne communication…
Dans le cadre du quarantième anniversaire de la création de la « politique de la ville », l’État a décidé de mettre en valeur les porteurs de projets les plus innovants ou remarquables. Et, dans l’Aude, le Préfet Alain Thirion, a attribué le label « 40 ans de la politique de la ville, inventons les territoires de demain » au Grand Narbonne pour sa « Semaine de l’égalité ».
Pour les débuts de Port-Leucate, Jacques Séguéla, qui commençait sa carrière dans la publicité, a conçu sa campagne de promotion imaginée en 1968 avec ce slogan : « Port-Leucate, le pays de la liberté », au-dessous duquel on peut voir un garçon et une fille nus se tenir par la main devant la mer, suivant du regard leur cerf-volant laissé à sa liberté dans un ciel parfaitement bleu.
Sur mon fil d’actus Facebook. Lu ce matin cette révélation : nous vivrions dans un « patriarcat acoustique ». Rien que ça. Quinze ans de retard, mais toujours la même ardeur pour débusquer le […]
Le mantra de Gédéon était simple, brutal : « S’il y a des problèmes avec la police, c’est parce qu’il y a des policiers. » Il en avait fait son programme. Un jour, il ferait tomber l’édifice, et son […]
Les vieilles pierres rappellent leur âge. C’est arrivé à Narbonne. Une partie du faux plafond s’est écroulée. C’était dans la piscine du Palais des Sports des Arts et du Travail. Personne […]
Elle est allée dans sa chambre. Elle est revenue. Elle tenait un disque. Marcel Amont. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]