Barques en Scène, vendredi soir, 21 heures 32, sur la grande scène du cours Mirabeau, Hélène Siau termine son concert. À distance, sur ma terrasse, par-delà les toits et les nuages, j’ai goûté cette voix bien posée aux sonorités caressantes.
D'abord, ce fut, dans la colonne "sommaire" de la "Une" de l'Indépendant de ce jour, cette annonce d'article : "Athlétisme/Gatlin, l'ex dopé, détrône Bolt", qui me fit bondir. Puis, dans le corps du journal, en très gros et très gras caractères, ce titre, scandaleux, couvrant la page entière consacrée au Mondial de Londres : "Gatlin, le pardon interdit". Pour les responsables de ce journal, la cause est donc entendue : le sprinter américain de 35 ans, condamné en 2001 et 2006 (!) pour dopage, qui a remporté le titre mondial sur l'épreuve reine du 100 m, ne devait tout simplement pas concourir en compagnie de l'icône jamaïcaine Bolt, champion d’exception au CV sans tâche ni soupçon ; et le battre brillamment ! La justice "sportive"aurait donc dû (devrait) lui interdire "à vie" l'accès à toutes les compétitions sportives internationales. Ce que Guy Ontanon, l'entraîneur français spécialiste du sprint, confirme en qualifiant de grotesque la situation créée par le retour triomphal de Justin Gatlin. On l'aura compris, je trouve ces derniers propos et cette couverture de presse indignes. Ils cachent mal en effet un profond ressentiment et un vrai désir de vengeance envers celui qui, pourtant, au terme d'un travail acharné pendant plus de dix ans, leur a ôté le plaisir intéressé de gloser sur la troisième victoire consécutive de l'étoile du sprint mondial cher au coeur de millions de "fans". Un Bolt qui, à l'inverse, a fait preuve, dans la circonstance, de sa grande classe habituelle en faisant l'éloge de son vainqueur et en remettant à sa place une journaliste qui lui demandait "si les chronos moins rapides constatés cette année sur la ligne droite étaient dus au renforcement de la lutte antidopage". « Je trouve ça très irrespectueux » a-t-il lancé ! Tout était ainsi dit sur la vulgarité d'un monde médiatique incapable d'unir dans la même gloire la magnifique rédemption de JustinGatlin et l'étincelant destin d'Usain Bolt.
Le dernier dimanche d’avril est chaque année dédié à la célébration de la mémoire des victimes de la déportation dans les camps de concentration et d’extermination nazis lors la Seconde Guerre mondiale. Étonnamment, peu d’articles pour le rappeler dans la presse.
Dimanche électoral ! Au pied de la passerelle entre deux villes, rive droite, côté Bourg, j’aborde madame Serres, ma voisine, 105 ans passés de quelques semaines déjà. Soutenue par Marie-Jo, elle me dit avoir fait son devoir de citoyenne, qu’elle était fatiguée et pressée de rentrer chez elle…
Sur mon fil d’actus Facebook. Lu ce matin cette révélation : nous vivrions dans un « patriarcat acoustique ». Rien que ça. Quinze ans de retard, mais toujours la même ardeur pour débusquer le […]
Le mantra de Gédéon était simple, brutal : « S’il y a des problèmes avec la police, c’est parce qu’il y a des policiers. » Il en avait fait son programme. Un jour, il ferait tomber l’édifice, et son […]
Les vieilles pierres rappellent leur âge. C’est arrivé à Narbonne. Une partie du faux plafond s’est écroulée. C’était dans la piscine du Palais des Sports des Arts et du Travail. Personne […]
Elle est allée dans sa chambre. Elle est revenue. Elle tenait un disque. Marcel Amont. Partager :ImprimerE-mailTweetThreadsJ’aime ça :J’aime chargement… […]