En 2020, 51 000 visiteurs ont consulté ce blog…

       

 

   

En cette année 2020, 51 000 visiteurs dits uniques (il faut multiplier par 2 au minimum ce nombre pour avoir une idée approximative des visiteurs dits réels ) ont parcouru le contenu du blog « contre-regards » pour y consulter un peu plus de 111 000 publications.

Merci donc à tous ceux qui trouvent de l’intérêt et/ou du plaisir à me lire.

Merci aussi à tous les autres…

Prenez bien soin de vous.

À très bientôt

Ava Gardner, sa légende, le luxe de sa chambre lui étaient totalement indifférents. (Fiction 5)

 
 
 
 
Fiction 5
 
La voix de Joseph Cameron, tendre et ferme à la fois, toujours la bouleversait. Marie avait le sentiment à l’entendre, que rien en mal ne pouvait l’atteindre. Trois mots de Jo, et la morale commune, le souci des convenances sociales , la peur n’exerçaient plus aucun pouvoir sur ses intentions, comme sur ses actes.

La préfète a percuté, elle. Je la vois demain. En tête à tête. Un approfondissement de mon propos lui serait agréable… (Fiction 4)

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Fiction 4.

 

 
Imperturbable, Joseph s’était levé sans chercher à comprendre d’où provenait ce vacarme. Il connaissait son auteur ! Dans le mouvement, il fit deux pas , sans émotions particulières, et rangea son petit récipient en verre sur le rebord de la fenêtre. En se retournant, il vit Boris, figé dans l’entrée. Ses cheveux blonds, drus et bouclés, « en bataille », frôlaient le linteau du chambranle en bois mouluré.

De ses yeux à demi clos qui parfois s’ouvraient péniblement sur le monde, il pouvait apercevoir, plus bas, la plage des amandiers… (Fiction 3)

Plage des amandiers. Sainte Rose.

 

Fiction 3.

Le repas de midi concocté par les amis guadeloupéens de Joseph avait été somptueux. Lyse s’était surpassée avec son poulet colombo. Une merveille de simplicité gustative ; et les arômes complexes et subtils du vieux rhum de Michel, pour finir, servi sur la terrasse de leur vaste maison coloniale, excitaient encore ses papilles longtemps après qu’il l’eut dégusté à petites gorgées. Joseph, dans cette ambiance paisible et chaleureuse, goûtait à satiété tous ces plaisirs tropicaux. Le moelleux du matelas de plumes qui couvrait son large fauteuil en osier leur ajoutait un sentiment paradoxal d’irréalité.

L’homme au long manteau noir était à présent poussé vers la sortie… (Fiction 2)

   

Gare SNCF de Narbonne.

     

Fiction 2.

Assise sur un banc encastré dans un des murs du hall, Marie laissait par moments son esprit vagabonder. Sa lucidité en dépendait. À cette heure matinale, la lumière froide des néons creusait d’ombres son beau visage.

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