Le feu, la cendre et la vie…

Ve 11.7.2026

Il y avait la mer, au loin. Et la chaleur d’un soir d’été à Narbonne-Plage.


Quelques jours plus tôt, un incendie dramatique avait léché les portes de la ville. Plus de 2 000 hectares partis en fumée. De la garrigue en cendres, des pins calcinés, un vent de panique. Des vies brisées. Et puis le retour au calme.

Le tréfonds vorace de notre espèce, ne déroge jamais à la règle.

Ve 23.5.2025

Le tréfonds vorace de notre espèce, ne déroge jamais à la règle. Une évidence qui vous saute au visage dès les premières lueurs du jour, pour peu que vous preniez la peine d’ouvrir l’œil.

Un promeneur en serviteur zélé d’une royauté canine…

Me 21.5.2025

Hier après midi, une scène qui aurait pu s’échapper d’un chromo d’antan. Un homme pousse une de ces carrioles enfantines dont on attend, par réflexe atavique, qu’elle dissimule un enfant. Il marque une pause au bas de la promenade des Barques. Nulle layette ne garnit l’alcôve mobile, mais bien un petit cabot, affairé à se composer une majesté de souverain en exil, juché sur son trône de pacotille. Notre homme arbore l’allure nonchalante d’un chambellan au vestiaire fatigué. Et le canidé, sans aboiements intempestifs observe l’agitation citadine d’un regard impérial.

Ainsi donc, l’humble promeneur, poussait un landau comme on pousse un destin, en serviteur zélé d’une royauté canine.

« Les métamorphoses » de Pierre Moussaoui au cloître de la cathédrale Saint-Just et Saint-Pasteur de Narbonne.

Ve 9.5.2025

Dans une des arches de la façade Ouest du cloître de la cathédrale Saint Just et Saint Pasteur que je traversais pour rejoindre le jardin de l’archevêché, je suis tombé par hasard sur ce texte et cette toile de Pierre Moussaoui. Huit autres présentent ses papiers-vitraux tout aussi vibrants et lumineux. Un ensemble parfait d’intelligence et de sensibilité dans un cadre propice à la méditation – ou la réflexion, comme on voudra.

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