Nathalie Kosciusko-Morizet serait-elle xénophobe et raciste ?

 

 

 

 

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Nathalie Kosciusko-Morizet, a durci le ton de sa campagne, l’ancrant un peu plus à droite, après avoir déclaré mercredi 18 septembre : « J’ai l’impression que les Roms harcèlent beaucoup les Parisiens. », regrette  » le Monde « . Qu’une dame politique, polytechnicienne, bien née et aux propos habituellement aussi lisses que le sont ses  » dormeuses  » et colliers de perles, se lâche ainsi dans une tirade aussi  » provocatrice  »   serait donc, aux yeux du commis à cet article, une grossière faute de goût au mieux, une scandaleuse faute politique, au pire. Quelque chose entre une Marie Souillon et une Marine Le Pen ! Déjà les antiracistes professionnels sont à la manoeuvre :  » Ces discours xénophobes participent petit à petit à une libération de la parole raciste et à des passages à l’acte dont Nathalie Kosciusko-Morizet comme d’autres de ses collègues seront tenus pour responsables « ;  des gibets populaires et médiatiques sont dressés, et , sur nos ondes et télés, des procureurs professionnels de la bonne conscience morale mobilisés… Qu’eut-il fallu dire pour échapper à cette chasse à courre ?   » Jeunes filles issues de campements de gens du voyage originaires de Roumanie ou de Bulgarie… ». Madame Cresson, une autre dame, mais socialiste, la seule qui fut premier ministre de surcroît, certes éphémère, elle , n’y va pas par quatre chemins et demande instamment à son ami Manuel Vals de débarrasser son parc d’un campement sauvage de même nature. Serait-elle atteinte elle aussi par le virus xénophobe ? et faudrait-il lui demander de retirer sa plainte au motif qu’elle viserait une population dans son ensemble au risque de etc, etc… Faut-il être aveugle au point de ne pas voir qu’à ne pas dire et nommer le réel social et politique, et ostraciser ceux qui l’osent, ce grossier et brutal réel ( comment pourrait-il être autrement ? ) finit toujours par vous revenir en boomerang  sous des formes les plus brutales…comme l’exprime si bien une extrême droite en pleine ascension…

Bronca historique au festival Trenet !

 

 

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Au théâtre, scène nationale, de Narbonne, hier soir, une bronca digne des arènes de Pampelune. Les reliefs du dîner en moins sur les têtes des organisateurs et de leurs invités du premier rang de cette  » carte blanche à Charles Aznavour. «  Pleine comme un oeuf, j’y étais, chauffée par une communication surpuissante et une attente de plus d’une heure – les places n’étaient pas réservées -, la salle a fait Boum, boum, boum !!! Cris, sifflets, gestes agressifs, mouvements de foule vers les rangées municipales, remboursements demandés, horions… Du jamais vu à Narbonne en ces étés du Festival Trenet ! On attendait le grand Charles, et on vit arriver d’abord un grand pitre qui pendant 20 minutes nous fit la promotion de la Sacem ( oui ! ), d’illustres inconnus de ses amis ( paraît-il dans la salle ! ) de la clique des pipeuls de service et de leurs derniers ouvrages ( Monfort en tête de gondole ! ) de la famille Eglessies ( formidable, formidable ! ) et enfin, en point d’orgue, un hymne brejnevien à la gloire de Jacques Bascou et de sa femme. Je le dis vraiment sans aucune acrimonie de principe envers le maire et son équipe: la honte, pour eux, m’est venue aux joues. Excédé, le public manifestait, mais rien n’y fit ! A croire que cet individu était sous l’effet d’une herbe hallucinogène.  » Va y avoir de la joie !  » finit-il par lâcher… et la suite fut en réalité un long et pénible calvaire. Des chanteurs déprimés sortis de je ne sais où bourrés d’un mal de vivre à faire hurler de rire un fan de Philippe Léotard ( je le suis ! ) et enfin, à la fin des fins qui n’en finissait plus , au bord de l’explosion et au milieu d’un vrai déménagement scénique, la miraculeuse apparition du grand Charles commençant par nous expliquer qu’il était fatigué, qu’il avait perdu ses boutons de manchettes, sa voix et le reste, pour nous planter trois ( pas quatre! ) petites chansons platement chantées et quatre ( pas trois ) magnifiques couacs. Pathétique!  A ma gauche, une famille d’espagnols amoureux de Trenet et d’ Azvavour réclamait qu’on coupât la queue et les oreilles aux organisateurs de ce pitoyable spectacle: la seule note d’humour de cette soirée. C’est dire, s’il y avait de la joie, hier soir à Narbonne au festival Trenet !

A Marseille, on exécute encore la peine de mort !

 

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Alain Bauer le dit à sa manière: abrupte  » Dans de très nombreux dossiers , on constate la présence d’ auteurs interpellés à de nombreuses reprises ( une dizaine en général, plus d’une centaine pour les stakhanovistes de l’infraction ) dont le système judiciaire ne sait que faire et qu’il traite ( ou ne traite pas ) par l’absence de décision ou de mesures adaptées malgré les efforts d’un grand nombre d’acteurs judiciaires. Il arrive certes qu’on soit condamné mais la loi pénitentiaire rappelle qu’à moins de deux ans de prisons, on est rarement sous le coup d’un mandat de dépôt. Et un grand nombre de peines sont prononcées avec un sursis partiel ou total. La lisibilité de la sanction est donc structurellement inexistante… » Et notre expert, qui écrit net en lieu et place de Valls qui n’en pense sans doute pas moins,de conclure que face au fossé qui s’est creusé entre les élus qui votent des lois  et les magistrats qui les interprètent, le monde criminel et sa partie la plus déterminée a trouvé une solution: le retour de la peine de mort, mais privée. Marseille en est l’emblématique champ d’application. Tous les jours on exécute !

Mélenchon décontamine à coups de botte…

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He bien, nous y voilà ! C’est la rentrée politique et le ton est donné par Mélenchon dans le JDD. Hollande serait le plus grand pourvoyeur de voix du FN ( il y a quelques semaines c’était Barroso et Bruxelles, mais il est vrai que pour lui c’est du pareil au même ) et Valls serait contaminé par Marine le Pen: un social fasciste infiltré en quelque sorte. Contaminé! Et pourquoi pas l’interner, tant qu’il y est, notre commissaire du vrai peuple de gauche. Comme du temps de Brejnev , dans un hôpital psychiatrique. Ou le rééduquer à la façon Kmer rouge, comme du temps de  Pol Pot… Voilà ce qu’il en coûte dans ce pays à qui ose parler net sur ces questions de sécurité. Feu, sur l’empêcheur de penser en rond! On l’habille de noir; un coup de botte, du gauche, et hop! dans la fosse. Je vois d’ici le sourire de madame Taubira… Frère terrible assure le nettoyage du terrain, elle ramasse les restes… Les deux faces d’une gauche morale qui fait de l’excuse et de l’indulgence, psychologique et sociale, le coeur de sa politique pénale. A ceux qui ne la partagent pas et n’osent le dire, restent la mauvaise conscience ou la névrose. Pas pour moi ! Et pas question de me faire soigner par ces deux là. Il faut donc sauver le brave soldat Valls… 

Le prix des services publics: 6 mois et demi de travail !

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Il est une classe de dirigeants qui n’aime guère communiquer sur sa source de  revenus, son  » chiffre d’affaires  » et la part de ce chiffre qui revient à ses salariés, directs ou indirects. Ces administrateurs ne sont pas choisis par des actionnaires attentifs à rentabiliser leur épargne ou sanctionnés par des consommateurs soucieux du meilleur rapport qualité-prix, n’ont jamais mis en concurrence leurs compétences, sont assurés de toute impunité quels que soient leurs résultats, s’octroient des privilèges exorbitants du droit commun et ne connaîtront jamais le souci de lendemains économiques et sociaux  difficiles. Assurés du soutien inconditionnel de ceux qu’ils rémunèrent ou subventionnent, ils collectent autoritairement le fruit du travail des autres car il est établi que ces autres en question, êtres nativement irresponsables , sont incapables d’affecter rationnellement leurs propres ressources  à des biens et services nécessaires à leurs besoins actuels ou futurs. Une études récente montre que ces  » patrons  » de cette entreprise singulière qu’est l’Etat, captent 6 mois et demi du fruit du travail d’un salarié moyen. De janvier à juillet ce dernier travaille donc pour financer des services publics et sa sécurité sociale, et ne recouvre donc sa liberté de consommer et d’épargner qu’après la fête nationale – amusante cette coïncidence ! Et il nous est seriné tous les jours que nous vivrions dans une société individualiste et ultra libérale…

PS: Il va de soi qu’en dehors des services régaliens et de leur prix, que personne ne saurait contester , pour le reste des dépenses publiques, je ne porte aucun jugement de valeur :  ni moral, ni politique … Libre à chacun de le faire. La visée de ce billet est de casser cette image d’une France qui retrécirait le périmètre de l’Etat et abandonnerait son  » service public « …

 

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