Au sortir du sommeil tu cherches encore dans ton propre labyrinthe.

 
 
 
 
 
 
 
 
Au sortir du sommeil tu cherches encore dans ton propre labyrinthe.
 
Puis vient le jour
 
Un coin de ciel bleu au travers de la vitre
Une odeur de café
La chaleur d’une tasse sur le bord de tes lèvres
 
Et des pensées qui errent sur les rides du temps…
 
 
 
 
 
 
 

Aphorismes, nouvelles (en quelques mots !)

       

Dans la salle des pas perdus du crématorium « Le Grand bleu », elle pleurait ce philosophe balnéaire, son ami – noyé ! : « il aura brûlé sa vie par le petit bout ».

Dans le style « genré » ! De madame Royal, qui n’est pas un aigle, doit-on dire que c’est une buse ?

Assis sur les marches du Palais du Travail, des Sports et des Arts, un clochard. Sur son tee-shirt : « École de commerce de Montpellier ».

Cette après-midi dans un salon de thé (on l’appellera : « Chez Angèle ») : « Mais ma chère Marie, ne vois-tu pas que ton petit Gabriel a le diable au corps ».
 
Ce matin aux Halles. Ma volaillère, un gros couteau à la main : « Je vous laisse la tête ? »
 

Se tenir à bonne distance des hommes…

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Une dose d’impertinence.
Dans son duel avec un toro tiré au sort, tout l’art du torero repose sur sa capacité à trouver la bonne et juste distance – quels qu’en soient les risques. De même il convient de demeurer toujours à bonne distance des hommes, songeai-je, en querencia, devant ma première tasse de café – entre deux petits pains grillés.

« L’effet » blouse et murs blancs…

 

 

Mercredi matin, je dirai solennellement à la responsable d’accueil du service de chirurgie ambulatoire de l’hôpital public, et en présence d’un huissier de justice par moi officiellement requis, que j’ai décidé de résilier une bonne fois pour toutes, mon abonnement dans son service, service dont je m’empresse toutefois de signaler l’excellence de ses prestations et le grand professionnalisme de ses agents – là n’est pas la question !

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