


La position du Lotus m’aurait été fatale…

Depuis quelques jours je sentais que ça ne tournait pas rond. Et puis, hier, soudainement, à chaque inspiration, de violents « coups de poignard » dans le thorax.

Dehors, au jour, seront bientôt des masques…

Fiction !
Quelle heure était-il ? Et dans quelle ville ? Tout était noir. J’allais dans une rue très étroite. Un vent glacial me brûlait le visage. Deux canettes de bière vides roulaient sur le pavé.

Covid-19 ! Trop de masques cachent d’autres morts dans l’indifférence générale…
Je ne sais par où ni comment conter cette petite scène vécue avant-hier devant mon – façon de parler – petit immeuble de la rue Hippolyte Faure. Peut-être en exprimant d’abord le trouble qui me saisit alors quand je vis soudainement apparaître, venant dans ma direction, affolée, la petite fille – une jeune femme déjà – de ma voisine : celle dont l’appartement se situe dans l’habitation mitoyenne à la nôtre.
Dans le miroir de nos vanités…

Chaque matin, avant d’écouter ou de lire les nouvelles du jour — qui en réalité sont de la nuit — chacun d’entre nous devrait lire une « pensée » prise au hasard d’un nos grands « moralistes » : La Rochefoucauld ou La Bruyère, par exemple. Ils ont cette vertu en effet de n’en laisser aucune — vertu — exempte de sa part, plus ou moins grande, d’hypocrisie.